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·19 janvier 2024
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Avant leur match face au Burkina Faso samedi, Djamel Belmadi a répondu aux questions des journalistes sur le match nul face à l’Angola, la suite de la compétition et le cas Riyad Mahrez.
Un sursaut d’orgueil pour les Fennecs ? À la veille de leur deuxième match de cette CAN face au Burkina Faso de Bertrand Traoré, le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, s’est exprimé en conférence de presse. « On avait dit qu'il fallait prendre les trois points pour bien débuter mais on ne l'a pas fait, donc maintenant on va tout faire pour prendre les trois points. On avait l'habitude d'avoir un vrai équilibre en attaque sur les côtés. Après à gauche il y a des automatismes. Peut-être que note côté droit a été moins inspiré. C'est plus un concours de circonstances qu'autre chose », a confié le tacticien algérien de 47ans.
Questionné sur son plan de jeu face aux Étalons d’Hubert Velud, le natif de de Champigny-sur-Marne (France) n’a rien voulu dévoiler, préférant souligner la manière de jouer de ses hommes : « Les statistiques sont souvent importantes, elles veulent dire des choses mais le football ce n'est pas toujours ce qu'on voit dans les statistiques. C'est qui aurait été encore plus inquiétant c'est de ne pas voir une équipe qui cherche à jouer ou attaquer. Quand on produit du jeu on prend des risques. Ce qui s'est passé au Cameroun on l'a mal vécu mais nous ne sommes pas hantés par ça. Nous avons appris de nos erreurs. C'est la troisième fois que vous me parlez de 2022. Ce n'est pas ça le foot pleurer sur le passer, c'est tomber et se relever. On se sert des expériences pour se relever. Demain ce sera un match important mais pas capital. Le Burkina Faso a un avantage de jouer leurs deux premiers matchs à 14h, ils se sont préparés pour ça. On se prépare pour ça. Quand on voit l'Angola, la Guinée Equatoriale, encore une fois il n'y a plus de petites équipes. Les équipes travaillent, elles prennent leur chance, elles ont raison. Ce ne sont pas les noms ronflants qui gagnent forcément », a-t-il simplement répondu.
Et lorsqu’un journaliste s’en prend à con chouchou, le sélectionneur hausse le ton : « Les critiques sur Riyad Mahrez ne datent pas d’aujourd’hui. En 2019, il était critiqué également. Je n’écoute pas les journalistes. Riyad Mahrez est le champion d’Europe. Il n’écoute même pas les critiques. On est concentrés sur l’équipe, le match », a-t-il cinglé. À bon entendeur, le prochain match des Algériens promet des merveilles dont eux seuls ont le secret...
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