Albert Riera : “Moi, je ne peux pas dribbler, je ne peux pas faire la dernière passe. C’est à l’initiative des joueurs, c’est à eux de le faire” | OneFootball

Albert Riera : “Moi, je ne peux pas dribbler, je ne peux pas faire la dernière passe. C’est à l’initiative des joueurs, c’est à eux de le faire” | OneFootball

Icon: Girondins4Ever

Girondins4Ever

·2 mai 2024

Albert Riera : “Moi, je ne peux pas dribbler, je ne peux pas faire la dernière passe. C’est à l’initiative des joueurs, c’est à eux de le faire”

Image de l'article :Albert Riera : “Moi, je ne peux pas dribbler, je ne peux pas faire la dernière passe. C’est à l’initiative des joueurs, c’est à eux de le faire”

En conférence de presse d’avant match ce matin, l’entraineur des Girondins de Bordeaux Albert Riera, s’est exprimé sur le “manque d’initiative” de ses joueurs dans les derniers mètres.

« Si on parle de Laval, c’était un match très spécial. Personne ne s’attendait à ce que le bloc soit bas comme ça. Après, ce que je dis aux joueurs, c’est qu’un entraineur peut de dire comment faire, t’organiser, planifier comment doit arriver le ballon, depuis le gardien jusqu’aux trois quarts du terrain. Mais pour le dernier quart, c’est le dribble, la dernière passe, la frappe, la situation pour provoquer… On savait qu’ils seraient bas, que ce serait un bloc difficile à passer, et on a travaillé cette situation sur l’extérieur, et provoquer des fautes, cette dernière passe. Mais moi, je ne peux pas dribbler, je ne peux pas faire la dernière passe. C’est à l’initiative des joueurs, c’est à eux de le faire. Mardi, on a encore travaillé ça, ce côté déficit, ce qu’il nous manquait. Trouver cette dernière passe qui crée la surprise et qui est la clé du jeu, ainsi que le rythme de jeu pour accélérer dans cette dernière passe, ce dribble. Si c’était facile, tout le monde marquerait beaucoup plus de buts. C’est pour ça que c’est difficile. A la fin, j’essaye de trouver des solutions, des situations, pour se retrouver en un contre un, ou à deux contre deux, pour provoquer. Bien sûr qu’ensuite, ce sont les joueurs. C’est pour ça qu’on revient au projet, c’est-à-dire les joueurs de un contre un. Quand on est dans un match comme ça, on a besoin d’autres ingrédients, et malheureusement on ne les a pas. J’essaye de jouer avec les joueurs que j’ai, mais ce n’est pas une critique contre eux. Ils veulent tout le temps jouer mieux, pour gagner ».

À propos de Publisher