Albert Riera (Bordeaux) : "Les attentes sont plus hautes que la réalité", dégaine l'entraîneur girondin | OneFootball

Dans sa conférence d'avant-match face au Paris FC ce jeudi, Albert Riera a abordé les objectifs girondins pour la fin de saison. L'entraîneur bordelais est aussi revenu sur ses relations avec la direction.

"Les attentes sont très hautes avec l'objectif de monter en Ligue 1, mais parfois elles sont plus hautes que la réalité et nos capacités". Les mots sont forts et prononcés par Albert Riera en conférence de presse d'avant-match face au Paris FC ce jeudi. Les Girondins stagnent à la 13ème place de Ligue 2 et les objectifs de montée du début d'année semblent lointains. L'entraîneur espagnol est pleinement conscient de cette réalité : "Nous devons progresser étape par étape. C'est pourquoi nous nous concentrons uniquement sur le prochain match, sur les trois points suivants à gagner. C'est notre réalité actuelle", a-t-il affirmé auprès du journal Sud-Ouest.

"On ne passe pas de zéro à dix directement"

Mais si le coach semble être focalisé sur les prochains matchs uniquement, en est-il de même pour ses dirigeants ? Riera affirme que oui tout en exprimant des réserves : "Il n'est pas nécessaire d'en discuter, c'est un fait. Sinon, il est temps d'ouvrir les yeux. Depuis un moment, l'attention se porte uniquement sur les trois points suivants".

Et ce dernier d'ajouter : "Mais le football, c'est le présent. Je ne peux pas prédire où nous serons dans trois ans. Nous rêvons tous d'accéder à la Ligue 1, de jouer en Europe, mais nous devons travailler selon nos moyens. Nous sommes le seul club à ne pas avoir recruté, bien que nous en avions besoin. Nous subissons de nombreuses blessures - et nous devons examiner ce problème. Dans la vie, on évolue progressivement, on ne passe pas de zéro à dix instantanément." Pour finir, l'Espagnol a terminé la conférence en évoquant sa relation avec le président Gérard Lopez. Pour mémoire, celui-ci avait pris la parole devant les joueurs suite à la défaite contre Annecy (3-1) avant la pause internationale, en disant : "Le président a communiqué son message, exprimé ses sentiments personnels. En tant que propriétaire et président, il transmet un message différent du mien. Mon domaine, c'est le terrain et le vestiaire. Pour tout ce qui est finances et le reste, ce n'est pas de mon ressort".

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