Alain Anziani : « Il y a beaucoup de gens qui se sont agités, mais il y a eu peu de gens qui ont été bailleurs de fonds. Il n’y en a eu qu’un, qui s’appelle Gérard Lopez » | OneFootball

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·20 mai 2022

Alain Anziani : « Il y a beaucoup de gens qui se sont agités, mais il y a eu peu de gens qui ont été bailleurs de fonds. Il n’y en a eu qu’un, qui s’appelle Gérard Lopez »

Image de l'article :Alain Anziani : « Il y a beaucoup de gens qui se sont agités, mais il y a eu peu de gens qui ont été bailleurs de fonds. Il n’y en a eu qu’un, qui s’appelle Gérard Lopez »

« Il y a de l’inquiétude et de la tristesse, sur ce club centenaire, qui va connaitre un épisode douloureux, qui pourrait être dramatique. Cela nous touche tous, nous sommes nombreux à être des amateurs de football, comme de rugby avec l’UBB. Les Girondins et l’UBB font partie de notre patrimoine, je crois qu’on peut le dire sans excès. J’ai d’abord une pensée pour les salariés, il y aura sans doute un plan drastique sur la masse salariale. Je crois que Bordeaux a besoin d’un club professionnel, comme nous avons également besoin d’une équipe féminine qui puisse avoir des moyens. J’ai eu Gérard Lopez hier soir, qui sortait de son conseil d’administration. Je l’ai eu assez longuement. Il m’a confirmé qu’il resterait aux commandes du club en Ligue 2. Il l’a déjà dit, mais il l’a répété. Il travaille pour présenter à la DNCG un budget qui puisse être accepté. Cela veut dire beaucoup de négociations avec King Street et Fortress. Ces négociations ne sont pas achevées, mais il y a bon espoir qu’elles puissent l’être dans les prochains jours. Il faut bien voir la réalité qui est brutale, c’est que ce sont eux qui détiennent en grande partie les clés de la décision. Soit ils veulent être remboursés en totalité, et là, ils trouveront beaucoup de difficultés. Soit ils veulent être remboursés en partie, et là ce sera difficile. Soit ils acceptent de ne pas être remboursés, de perdre également une partie de leurs créances. C’est eux qui détiennent la clé. On peut toujours penser autre chose, mais à la fin c’est une question d’argent. C’est aussi brutal que ça. Nous sommes un peu dans la même situation que l’année dernière. La question est la même : qui peut apporter des fonds ? Et l’année dernière, il n’y avait pas grand monde. On le sait d’autant plus aujourd’hui avec le recul, il y a beaucoup de gens qui se sont agités, mais il y a eu peu de gens qui ont été bailleurs de fonds. Il n’y en a eu qu’un, qui s’appelle Gérard Lopez »

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