Ajaccio : "J’étais tellement sûr de moi" regrette Orsoni après la rétrogradation en National | OneFootball

Alain Orsoni, président de la holding détentrice de l’AC Ajaccio, s’est exprimé après la rétrogradation en National.

Une prise de parole qui a causé du tort aux supporters. Ce mardi 15 juillet, la Commission d’Appel de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) fédérale a effectivement confirmé la rétrogradation administrative d’Ajaccio en National. Le club qui s’était pourtant sportivement maintenu en Ligue 2 avait vu son propriétaire se montrer plus que confiant à sa sortie de réunion. « Je suis abasourdi. Je suis entré extrêmement serein à la FFF, j'y croyais fort. Et pendant la réunion, j'ai compris qu'il y'avait des doutes sérieux de la part des commissaires. Ils n'ont pas trouvé nos documents suffisants. Donc nous sommes dans une situation compliquée et allons nous rendre devant le CNOSF. D'ici là, l'argent sera sur le compte, on aura la garantie bancaire et on espère qu'on sera entendu » fait savoir Alain Orsoni lors d’une interview accordée à nos confrères de RMC Sport.

National : le calendrier complet de la saison 2025-2026

Ajaccio a préparé un budget pour le National

Ce jeudi, la Fédération Française de Football (FFF) a dévoilé le calendrier complet de la saison 2025-2026 de National… avec la présence du club corse. « Oui on a préparé un budget de National 1, il ne faut pas être fou ! J'étais tellement sûr de moi hier...mais j'espère que l'on pourra faire entendre raison aux instances sur notre bonne foi et la crédibilité de ce qu'on apporte. Mais si la décision est maintenue nous avons préparé un budget de National 1 qui sera de 5 millions d'euros » poursuit le dirigeant ajaccien. De quoi causer du tort à l’AC Ajaccio, comme confirmé par son président.

« Ça a un impact extrêmement mauvais. Il y aura obligatoirement des licenciements, un encadrement, il faudra faire des économies. Quand vous passez d'un budget de 12 millions d'euros à un budget de 5 millions, il y a des conséquences. C'est un point qui me chagrine énormément car il y a 180 salariés et des retombées économiques importantes sur la ville. Ce n'est pas seulement un club de foot, c'est une entreprise » conclut-il.

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