Adrien Louveau : « Il y a plein d’anecdotes, avec les hooligans qui viennent à 15-20 en octobre-novembre… Ils font tous du MMA et ils sont tous gonflés comme ça… » | OneFootball

« Le deuxième coach se fait limoger en février. Le troisième coach monte de la réserve, il m’aime bien mais il a ses idées, il ne sait pas si je suis milieu de terrain ou défenseur central… Ils ont recruté l’hiver, j’étais passé 6, et ce coach là me voit plus défenseur… Ils avaient recruté derrière. Bref, j’étais un peu entre deux en fin de saison, mais j’ai quand même continué à jouer, à faire quelque matches… Mais c’était une saison à rebondissements, j’ai eu trois coaches quand même… On finit, on descend… Il y a plein d’anecdotes, avec les hooligans qui viennent à 15-20 en octobre-novembre… Ils font tous du MMA et ils sont tous gonflés comme ça… Ils étaient rentrés dans le stade, et ils nous attendaient à la sortie des vestiaires. Je ne comprends pas le polonais, mais ils nous mettent une pression… ça fait bizarre. Quand tu vis une saison comme ça, les supporters ne sont pas contents… Il y a un derby qu’on avait perdu à domicile… C’était les deux clubs de la même ville, et les deux stades sont à quatre kilomètres l’un de l’autre. Donc les supporters y vont à pied. Il y a un grand boulevard, et ils marchaient à pied escortés par des blindés, avec des camions, des grilles… ça ne rigole pas. Et donc lors de ce derby, tes propres supporters te disent d’enlever ton maillot, pour leur donner, sinon ils ne nous laissent pas sortir du stade… C’était en gros ‘vous nous donnez vos maillots, vous ne méritez pas de les porter’.  Et toi, tu as honte, en fait… Tu as trois entraineurs dans la saison, et tu as l’impression d’avoir échoué trois fois. C’était notre faute, c’était nous sur le terrain… Ce n’est pas évident. Et à la fin, tu as envie que ça se finisse, c’est dur mentalement. Mais quand tu sors de là, tu te dis que tu ne pouvais pas avoir pire, tu es blindé. Nos supporters contrôlaient les ‘clubs’ de la ville aussi. Je ne suis pas fêtard, mais d’autres sortaient, allaient en boite, et donc ils savaient que tel joueur allait là, ou là… »

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