AS Monaco
·4 novembre 2024
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·4 novembre 2024
Animé par la volonté de montrer un autre visage de l’AS Monaco, le technicien rouge et blanc s’est exprimé en conférence de presse, à la veille du déplacement à Bologne, pour le compte de la 4e journée de C1 (21h).
Déterminé à lancer une nouvelle dynamique. Déçu par les deux derniers matchs des Rouge et Blanc, battus à Nice et contre Angers au Stade Louis-II, Adi Hütter aborde avec détermination le match de Ligue des Champions contre le Bologne FC (mardi, 21h). C’est donc avec l’envie de rebondir, que le coach monégasque s’est présenté devant les médias à la veille de la rencontre. Extraits 🎙️
Bonsoir coach. Certains joueurs italiens ont évolué à l’AS Monaco. Que pouvez-vous nous dire par rapport à cela ?
C’est vrai que pas mal de joueurs italiens ont eu une belle histoire avec le Club, à commencer par Marco Simone, qui a été joueur puis entraîneur en Principauté. J’ai eu la chance de l’affronter une fois au cours de ma carrière en Ligue des Champions, lorsque j’évoluais en Autriche et qu’il était à l’AC Milan.
J’ai le souvenir d’un joueur vraiment classe et une personne humble. Claudio Ranieri également, qui a été un super entraîneur et qui a connu un passage réussi. Bien d’autres sont passés par l’AS Monaco, mais je ne suis là que depuis un an, donc je ne pourrais pas tous les citer.
Denis Zakaria manquera à nouveau au groupe pour ce match. Comment allez-vous vous adapter à son absence ?
C’est vrai qu’il va nous manquer une nouvelle fois, mais ce serait trop facile pour moi de dire que lorsqu’il n’est pas là nous ne pouvons pas l’emporter. Cela n’a pas de sens de le penser. J’espère qu’il sera de retour pour le match contre Strasbourg ce week-end. Malgré son absence, nous avons les joueurs pour faire un bon match demain soir contre Bologne, qui est une bonne équipe. Nous verrons comment nous pouvons pallier l’absence de Denis.
Tout d’abord, c’est une très bonne équipe pour moi, qui a réalisé une superbe saison l’an dernier. (...) Ils ont une philosophie de jeu bien définie, avec des marqueurs forts et de belles individualités comme Riccardo Orsolini, Dan Ndoye ou encore Remo Freuler au milieu de terrain à la construction, qui est un ancien de l’Atalanta Bergame.
Bologne a gagné pour la première fois à domicile en sept mois. Pensez-vous que cela peut changer la dynamique du match ?
Tout d’abord, c’est une très bonne équipe pour moi, qui a réalisé une superbe saison l’an dernier. Cet été, un nouveau coach expérimenté est arrivé, en la personne de Vincenzo Italiano, qui a disputé deux finales de la Ligue Europa Conférence avec la Fiorentina. Ils ont une philosophie de jeu bien définie, avec des marqueurs forts et de belles individualités comme Riccardo Orsolini, Dan Ndoye ou encore Remo Freuler au milieu de terrain à la construction, qui est un ancien de l’Atalanta Bergame.
Ils ont battu Lecce ce week-end, ce qui leur a donné beaucoup de confiance. C’est une équipe dangereuse, qui sera certainement un très bel adversaire, mais je suis convaincu que nous en serons aussi un très coriace.
Quel a été votre discours cette semaine pour relancer l’équipe ?
Nous étions très énervés par notre performance contre Angers, que nous ne pouvons pas comparer à notre défaite contre Nice, car les conditions étaient très différentes. Quand nous étions à onze contre onze dans le Derby, nous étions dominants. Tandis que face au SCO, nous avons tout raté selon moi en première période, que ce soit le pressing, les transitions ou les réactions à la perte de balle.
Nous avons vraiment mal joué dans ce premier acte qui nous coûte le match, et c’est quelque chose que nous avons analysé avec les joueurs. Demain c’est un nouveau match dans une autre compétition, et nous sommes venus à Bologne avec un bagage de sept points en trois matchs, que nous souhaitons évidemment renforcer.
Avez-vous durci votre management après cette défaite ?
C’était en effet un peu différent de d’habitude, car nous avons manqué beaucoup de choses. Nous avons montré une moins bonne attitude qu’Angers, qui a très bien joué les coups. C’était « too much » pour moi cette défaite, car encore une fois celle de Nice peut s’expliquer avec le carton rouge, mais là nous n’avions pas le visage de l’équipe ambitieuse que nous sommes, avec des objectifs élevés. Nous ne pouvons pas accepter notre performance de la première mi-temps, et mes joueurs l’ont compris. Et j’espère que nous le montrerons demain.
J’ai bien connu Michel Aebischer, que j’ai connu lorsque j’étais entraîneur aux Young Boys de Berne, en plus des deux que j’ai pu citer tout à l’heure. De notre côté nous avons la chance d’avoir Philipp Köhn, Denis Zakaria et Breel Embolo, qui sont trois internationaux helvètes.
Quel est votre regard sur les dernières prestations d’Eliesse Ben Seghir ?
C’est sa première saison complète au plus haut niveau avec l’équipe, en ayant participé à toute la préparation. Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 19 ans, qu’il est déjà sélectionné avec le Maroc, ce qui veut dire qu’il a joué beaucoup de matchs depuis le début de saison, donc accumulant pas mal de fatigue.
Nous devons donc le protéger, comme tous les joueurs, car notre groupe n’est pas si large en ce moment. Il y a aussi les voyages qui sont parfois pénibles, et qui font qu’il n’est peut-être pas dans sa meilleure forme physique. Nous devons donc faire attention à cela.
Quel est votre regard sur la progression du football suisse, avec trois joueurs dans chaque équipe sur ce match ?
J’ai bien connu Michel Aebischer, que j’ai connu lorsque j’étais entraîneur aux Young Boys de Berne, en plus des deux que j’ai pu citer tout à l’heure. De notre côté nous avons la chance d’avoir Philipp Köhn, Denis Zakaria et Breel Embolo, qui sont trois internationaux helvètes.
De notre côté, nous pourrons encore compter sur près de 400 supporters en parcage pour nous encourager. Ils sont toujours très nombreux derrière nous et sont très importants dans notre réussite. Donc nous espérons que nous pourrons célébrer la victoire ensemble.
La Suisse est un petit pays, mais qui possède beaucoup de joueurs de grande qualité, comme c’est le cas en Autriche par exemple. Bologne a la chance de compter sur trois joueurs de niveau international qui viennent de là-bas, comme nous. Et vous pouvez d’ailleurs voir qu’ils commencent à avoir des résultats solides en Europe.
Pouvez-vous nous dire un mot sur l’apport du Président Rybolovlev depuis son arrivée au club ?
Il est arrivé au Club en 2011, alors que l’AS Monaco évoluait en deuxième division. Il a permis à l’équipe de remonter en première division un an et demi plus tard, avant de remporter le titre de champion de France en 2017 avec Leonardo Jardim sur le banc et Kylian Mbappé notamment dans l’équipe. Il est très engagé et investi dans le Club. Nous avons une bonne relation, on communique régulièrement.
Il s’intéresse à ce qu’on fait, pourquoi etc. Il veut également promouvoir la formation, notamment avec le projet du Groupe Elite, au sein duquel nous avons de très jeunes talents qui ont par exemple l’opportunité de se montrer en Youth League, pour ensuite accéder au groupe professionnel. Je pense qu’il est content de l’évolution des choses. Le Président est aussi quelqu’un de très ambitieux, il a des objectifs très importants et j’espère que nous les atteindrons.
A quelle ambiance vous attendez-vous pour demain ?
Je m’attends à une très bonne atmosphère contre Bologne, d’autant plus après la victoire contre Lecce, car ils ont montré qu’ils étaient de retour. C’est aussi le quatrième match de Ligue des Champions pour eux, et ils n’ont qu’un point pour le moment, donc c’est une rencontre cruciale.
De notre côté, nous pourrons encore compter sur près de 400 supporters en parcage pour nous encourager. Ils sont toujours très nombreux derrière nous et sont très importants dans notre réussite. Donc nous espérons que nous pourrons célébrer la victoire ensemble.