À Lille, la marche était bien trop haute pour l’OL | OneFootball

À Lille, la marche était bien trop haute pour l’OL | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·27 mai 2024

À Lille, la marche était bien trop haute pour l’OL

Image de l'article :À Lille, la marche était bien trop haute pour l’OL

Défait par le PSG (1-2), l’OL n’a quasiment jamais pu espérer en finale de la Coupe de France. La déception était logiquement présente, même si une forme d’impuissance dominait face à la machine parisienne.

Le score a été plus flatteur que lors des deux premiers rendez-vous et il n’y a pourtant pas eu match. Samedi, en prenant d’assaut Lille pour la finale de la Coupe de France, les supporters de l’OL avaient bon espoir de voir leurs joueurs surfer sur leur deuxième partie de saison. Cette dynamique positive avec une qualification européenne déjà acquise devait permettre de jouer plus libéré et de mettre à mal le PSG. Au bout des 90 minutes, ce fut un tout autre constat qui a été fait par toutes les parties prenantes du club : ce PSG-là était bien trop supérieur pour pouvoir espérer quelque chose.

Toutefois, en voyant Jake O’Brien catapulter le ballon de la tête dans le but de Donnarumma, dix minutes après le retour de la pause, tout un virage s’est remis à y croire. Dans le staff lyonnais aussi, et la claquette du portier italien sur une nouvelle tête de Nicolas Tagliafico quelques minutes après a changé bien des choses pour l’OL. La formation lyonnaise a espéré et pourtant le PSG n’a certainement jamais été autant maître des débats et de son destin sur les trois matchs disputés que sur ce dernier.


Vidéos OneFootball


"Le PSG a été en total contrôle, donc c'est compliqué"

L’écart a cependant été le moins large, mais cela ne tient qu’aux gros arrêts réalisés par Lucas Perri. Sans le Brésilien, certes fautif d’une erreur d’appréciation sur l’ouverture du score, la finale aurait pu être pliée en l’espace de cinq minutes et suivre le chemin des deux matchs de championnat. Le gardien a maintenu les siens en vie, ou plutôt sous assistance respiratoire, car les Lyonnais ont été incapables de pouvoir mettre en place leur jeu. Il y a bien eu quelques transitions rapides qui auraient mérité autre chose, mais la marche était probablement trop haute samedi soir à Lille. "Face au PSG, il faut faire le match parfait, a avoué Pierre Sage. Ça nous montre la marche à suivre pour rivaliser. On a perdu trois fois cette saison, au final. On a beaucoup défendu et quand on récupérait le ballon, malheureusement, on le rendait trop vite."

Des joueurs hors du coup physiquement

Ce constat, Pierre Sage n’est pas le seul à l’avoir fait. Alexandre Lacazette et Maxence Caqueret, coupable d’une tentative de petit pont ayant entraîné ensuite un but parisien, ont regretté le manque de maitrise de la formation lyonnaise, notamment en première mi-temps. Et quand bien même le tableau d’affichage affichait 0-2 à la mi-temps, l’espoir d’une énième remontée était encore présent dans le parcage lyonnais au stade Pierre Mauroy. Seulement, le grain de folie des dernières semaines n’a pas été au rendez-vous avec "des joueurs qui ont fini très fatigués". Sevré de ballons et d’occasions, Lacazette a souvent été pris les mains sur les genoux comme s’il accusait le coup de toutes ces semaines de débauches physiques et mentales pour arracher un maintien puis une place européenne.

La volonté de remporter un premier titre depuis 2012 a maintenu un semblant d’énergie, mais il en aurait fallu bien plus pour faire douter ce PSG. Quand ils auraient pu paniquer à l’heure de jeu, les Parisiens ont affiché une vraie maitrise et ont géré le tempo dans le dernier quart d’heure. "On est face à des joueurs qui savent garder le ballon, ils étaient en total contrôle, donc c’était un peu compliqué", a concédé presque fataliste Lacazette après le match. En préambule de la finale, Luis Enrique avait déclaré que l’OL "se battrait avec le PSG pour le titre de champion la saison prochaine". Malgré la seconde partie de saison historique, il reste encore pas mal de choses à changer pour y parvenir.

À propos de Publisher