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·1 novembre 2024
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Jérémy Clément est l'actuel entraîneur de Versailles en National 1. Il s'est confié, pour 13hfoot.fr, sur sa carrière et le métier d'entraîneur qu'il a embrassé depuis quatre saisons. L'occasion d'évoquer l'ASSE où il a passé 6 saisons et joué 192 rencontres... comme au PSG !
Jérémy Clément, originaire de Béziers et formé à l’Olympique Lyonnais dès ses 13 ans, a gravi les échelons pour passer professionnel dans le Rhône. Après un début de carrière avec l’OL, où il découvre la Ligue des Champions et remporte le championnat de France, il part à 21 ans vivre une brève aventure aux Glasgow Rangers. De retour en France, il s’impose au Paris Saint-Germain, puis à l’AS Saint-Étienne. Sa carrière de joueur se termine à l’AS Nancy Lorraine, avant de raccrocher les crampons, en 2020, au FC Bourgoin-Jallieu en National 3.
Depuis quatre ans, il a entamé une carrière d’entraîneur, avec des expériences au FCBJ, à Andrézieux et comme adjoint en Belgique à Molenbeek. Actuellement, il entraîne le club de Versailles en National, où il assure l’intérim depuis le départ de Jean-Luc Vasseur début octobre.
Un riche parcours qu'il évoque pour 13hfoot.fr : "Andrézieux ? J’étais venu pour maintenir le club et la mission était réussie. François savait que j’avais d’autres ambitions derrière. On est potes et nous savions très bien que si les résultats s’inversaient une fois le maintien acquis, il y aurait forcément des prises de tête. On a réussi à maintenir le club et c’était mieux de passer à autre chose.
C’est déjà énorme d’être toujours en National 2 avec la réforme des championnats. Aujourd’hui, il y a trois poules et c’est comme si tu jouais en National à ce niveau. Ce sera compliqué d’aller plus haut pour eux. Je pense surtout qu’ils sont dans l’ombre de Saint-Etienne. Malgré les installations qui sont bonnes, il faut savoir se satisfaire d’être régulier dans le temps."
"J’ai toujours essayé d’être en adéquation avec mes choix, car je trouvais qu’il fallait être épanoui avant tout. Par exemple, en 2006, quand je pars de Lyon pour aller aux Rangers, j’avais ce besoin de m’émanciper à 21 ans… et ça m’a fait du bien ! Ensuite vient la réflexion de revenir à Paris, un club qui est coté en France. C’est très difficile de refuser cette proposition et quand les Qataris arrivent en 2011, je savais que j’allais moins jouer. J’avais 27 ans et c’est là que j’ai l’opportunité de rejoindre Saint-Etienne où j’ai joué à la Coupe d’Europe aussi !
Si c'est difficile de signer à l'ASSE après avoir été formé à Lyon ? Forcément, je me suis posé la question, mais bon… Je n’avais pas fait le transfert direct. Je trouvais ça dommage de refuser un nouveau projet si les conditions étaient réunies. J’ai été formé à Lyon, j’ai découvert la Ligue des Champions, j’ai été champion de France… Honnêtement, j’ai évolué au sein d’un groupe exceptionnel. À Saint-Etienne, c’est pareil, on avait un très bel effectif. J’ai découvert une ambiance de dingue aussi. D’ailleurs, aujourd’hui, que j’aille à Geoffroy Guichard ou au Groupama, c’est avec toujours autant de plaisir !"
Une expérience stéphanoise qui a été ponctuée par son pire souvenir de carrière avec sa triple fracture ouverte à la malléole, mais aussi par de belles réussites : "À l’OL, on était invincibles, on était meilleurs, c’était une évidence. Paris, j'ai adoré parce que c’est la capitale, le Parc des Princes. Saint-Étienne, c’était une p..... de bande de potes et même si nous étions moins bons, nous avons réussi à regarder les gros dans les yeux…"