Peuple Olympien
·9 février 2021
À la rencontre de Thiago Coqu

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·9 février 2021
Thiago Coqu, joueur du centre de formation de l’Olympique de Marseille issu de la génération 2003, nous a accordé une interview en exclusivité.
Je m’appelle Thiago Coqu, j’ai 17 ans (2003), je mesure 1m69, je joue au poste d’attaquant axial, je suis gaucher et j’évolue actuellement à l’Olympique de Marseille.
J’ai commencé le foot à l’âge de 4 ans, à Estreux dans le Nord de la France, puis je suis allé à Escaudain, également dans le Nord de la France. Après cela j’ai rejoint le Valenciennes Football Club à 11 ans puis je suis parti pour Marseille à mes 14 ans (en U15).
Ma famille et moi avons déménagé dans le but de rejoindre l’OM. J’ai fait des tests en tournoi et à la suite de cela, j’ai eu une semaine pour conclure. L’OM a ensuite décidé de m’accepter.
C’est assez différent, les centres de formations demandent beaucoup plus de travail et de rigueur. L’esprit est également très différent. Je dirais que dans le football amateur, les jeunes joueurs mettent de la rage et de l’énergie pour se montrer, justement dans le but de rejoindre un centre de formation. En centre, l’objectif est différent, les joueurs jouent pour obtenir un statut professionnel.
J’étais de la région, je connaissais déjà quelques joueurs, je n’étais donc pas dépaysé. Et puis j’étais jeune, il n’y avait pas de concept de concurrence. Je jouais pour m’amuser, je n’ai pas eu trop de mal à m’adapter.
J’ai eu des débuts assez compliqués, il a fallu assumer le changement d’environnement, de mentalité ou encore de coéquipiers. Je n’étais pas de la région donc les autres ne parlaient pas comme moi. Comparé à Valenciennes, le niveau et l’intensité sont différents, comme je l’ai dit précédemment, à Valenciennes j’étais jeune, je faisais un peu ce que je voulais sur le terrain mais là j’ai dû respecter le positionnement ou encore les tactiques de jeu mises en place.
Je dirais que cette période a duré environ 2 semaines. J’ai travaillé plus et je me suis ouvert un peu plus aux autres. J’ai eu la chance d’avoir de bons camarades pour m’aider et pour m’intégrer. Je me suis rapidement fait des amis ici.
Je suis un joueur généreux et déterminé. Je suis adroit devant le but et altruiste. Mon point faible est mon jeu dos au but. Je travaille beaucoup pour améliorer mes lacunes. Je reste plus longtemps après la fin de l’entraînement, je travaille avec les coachs et parfois avec mes partenaires qui veulent bosser. Par exemple si des latéraux veulent s’entraîner à centrer, on bosse ensemble pour se compléter. Qu’ils puissent centrer et que moi je travaille devant le but en même temps.
Individuellement, plutôt moyenne car j’aurais pu avoir des meilleurs statistiques personnelles et être plus décisif. Collectivement, je dirais qu’elle a été très décevante car nous n’étions pas une équipe. C’était trop d’individualités, bien que nous ayons finis premiers du championnat national U17.
Pour la seconde partie de saison, j’aimerais confirmer mon début de saison plutôt correct et également gratter du temps de jeu avec la N2. Pour la suite, mes objectifs sont bien sûr de passer professionnel mais également d’être un joueur confirmé.
Non, dans ma tête je ne pense absolument pas que je peux échouer. C’est inconcevable pour moi. Je ne sais pas ce que je ferais si ça venait vraiment à ne pas fonctionner.
C’est une satisfaction d’être récompensé des performances que je fournis. Même si j’aurais aimé jouer un peu plus car je n’ai joué que 40 minutes au total, je me contente de cela car c’est déjà pas mal et c’est un bon début.
Oui, je suis admiratif de Paulo Dybala et Antoine Griezmann.
Je vais dire l’Olympique de Marseille.
Non, j’ai participé au tournoi de Clairefontaine, c’est un tournoi qui se passe avec plusieurs tours régionaux et une multitude de joueurs qui se réduisent petit à petit, pour donner au final une sélection de joueurs qui seront appelés pour un rassemblement national à Clairefontaine. Je suis allé jusqu’au dernier tour avant d’intégrer le rassemblement national.
Pas spécialement non. Selon moi, seule l’équipe de France A compte. Être dans les jeunes c’est bien mais ce n’est pas une fin en soi. Ce ne sont pas les meilleurs joueurs qui sont pris en équipe de France jeunes selon moi. Encore une fois, ce n’est que mon avis.
Non, je n’en ai pas vraiment l’occasion.
Oui, pour l’instant ça se passe plutôt bien. J’ai des bons rapports avec les entraîneurs, je peux souvent discuter avec eux si j’ai des soucis ou alors si je veux des explications sur quoi que ce soit. Ils sont ouverts et sont bien à l’écoute.
Les coachs et mes parents me comparent souvent avec Antoine Griezmann, sans aucune prétention bien sûr. Je dirais que nous avons l’altruisme en commun, cette volonté d’être collectif. Nous avons aussi une façon de courir, de se déplacer et de frapper qui est quelque peu similaire.
C’est un tirage fabuleux, franchement je ne pouvais pas espérer mieux. Liverpool est un grand club en Europe et dans le monde. C’est très motivant, ce tirage me motive encore plus dans mon objectif d’intégrer le groupe pour la Youth League.