À la rencontre de Mathieu Cafaro, nouvelle recrue de l'ASSE | OneFootball

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Evect

·5 août 2022

À la rencontre de Mathieu Cafaro, nouvelle recrue de l'ASSE

Image de l'article :À la rencontre de Mathieu Cafaro, nouvelle recrue de l'ASSE

Fraîchement arrivé dans le Forez, l'ailier Mathieu Cafaro s'est confié devant notre caméra sur son arrivée au club, sa passion pour les chevaux ainsi que sa complicité avec le nouvel entraîneur Laurent Batlles.

On a cru comprendre qu'il n'y avait pas que le football dans ta vie, est-ce que tu peux nous parler de cette passion pour les chevaux ?


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C’est une passion comme le foot mais en dehors, elle me permet de m’évader un peu du foot. J’étais à fond dedans et je me suis amusé avec mes potes à en acheter.

Cette passion vient de ta jeunesse ?

J’étais dans les chevaux avant, avec mon père on allait sur les courses parier un peu de temps en temps. Là, j’ai passé la barrière du parieur et je suis devenu propriétaire.

Tu connais un peu les hippodromes sur la Loire ?

Mes chevaux ont gagné à Feurs et à Saint-Galmier, oui je connais bien, ils courent souvent dans la région donc je connais vraiment bien.

Non, j’ai fait quelques sujets pour m’amuser.

Je ne sais pas, on verra. (sourire)

Pour revenir au foot, à quand remontent tes premiers contacts avec l’ASSE ?

Durant la préparation cet été, j’ai eu le coach au téléphone et j’ai beaucoup aimé son discours. J’avais envie de retrouver la France donc quand Saint-Étienne est venu je n’ai pas hésité. Le discours du coach m’a plu.

Y a-t-il eu d’autres contacts que l’AS Saint-Étienne ?

Non, il n’y en a pas eu d’autre et comme Saint-Étienne c’était en premier, je n’ai pas gambergé longtemps.

Tu connaissais des joueurs dans cet effectif stéphanois avant de venir ?Oui bien sûr, tout le monde même si je n’avais jamais joué avec eux, j’en avais déjà affronté forcément.

Reviens-tu en France avec un esprit revanchard suite à ton passage difficile en Belgique ?

Non, en Belgique ça s’est bien passé sportivement, c’est plus personnellement où je ne me sentais pas à l’aise. J’avais envie de revenir et de me sentir bien là où je suis.

Tu peux nous en dire plus sur ce mal-être "profond" que tu as vécu là-bas ?

C’est personnel et familial surtout, je n’ai pas trouvé mes repères, ma famille non plus. À partir de ce moment-là, c’est dur aussi d’avoir la tête à l’endroit et d’être performant donc ça a beaucoup joué dans ma décision.

Comment te sens-tu physiquement actuellement ?

J’ai fait toute la préparation (avec le Standard de Liège, ndlr). Après, dès que j’ai eu les premiers contacts avec le club pour partir, j’ai été mis un peu de côté donc j’ai perdu un peu de temps mais je ne suis pas non plus loin du compte.

Sur le match de la semaine dernière, tu as remarqué qu’il te manquait un peu de préparation ?

Oui, il m’en manque clairement, je pense qu’il me faudra un bon mois et je serai bien.

À 25 ans, comment te qualifierais-tu, comme un joueur en progression ou plus comme un cadre ?

C’est compliqué de dire que je suis un cadre vu que je viens d’arriver. Après, je peux être un leader sur le terrain, je ne vais pas être le joueur de vestiaire à aboyer ou quoi mais sur le terrain je peux aider tout le monde et c’est ce que je vais essayer de faire.

Lors du match contre Dijon, tu as joué en première période sur un côté et en seconde mi-temps on t’a plus vu dans l’axe, comment as-tu vécu ce changement ?

C’est quelque chose dont j’ai l’habitude, il m’est beaucoup arrivé de changer en cours de match et puis cette polyvalence me sert depuis que je suis dans le monde professionnel.

Le rôle de piston est quand même assez différent de celui d’ailier, c’est quelque chose qui te dérange ?

Non, il faut juste s’adapter et comprendre ce que veut vraiment le coach. Je me suis entrainé seulement au cours de la semaine donc c’est quelque chose que je vais apprendre. Dès qu’il y aura les automatismes sur le terrain, ça va aller je pense.

Parle-nous de ta relation avec le coach Laurent Batlles

On parle beaucoup, on sait que son système de jeu est exigeant donc il nous accompagne. C’est une bonne relation.

Tu as déjà connu certains coachs qui sont passés par l’ASSE comme David Guion et Pascal Dupraz, t'es-tu tourné vers eux pour avoir des conseils avant de signer ?

Lorsque je suis arrivé, il y avait le match amical Saint-Étienne contre Bordeaux, j’ai parlé avec le coach Guion et il m’a dit que j’allais être bien. On a parlé longuement et j’ai vu à travers la presse qu’il a dit que j’allais être bien ici. Ça me rassure qu’il me dise ça vu que ça c’est très bien passé avec lui.

Tu as signé en prêt mais as-tu tout de même l’envie de t’inscrire dans la durée ici ?

Oui, c’est le but, j’aimerais déjà retrouver la Ligue 1 avec Saint-Étienne, c’est pour cela que je suis venu. J’aimerais vraiment rester ici, c’est mon but.

As-tu déjà pu découvrir la ville, trouver une maison pour t’installer ici ?

Oui j’ai trouvé, j’attends que le manager m’amène tout. Je n’ai pas encore découvert la ville, j’attends ma famille pour le faire.

As-tu des objectifs personnels pour cette saison ?

Pas plus que cela, je vais essayer d’être le plus décisif possible pour l’équipe, c’est important. Je n’ai pas d’objectifs donc juste d’être le plus performant possible. Après, ça ira.

Cet engouement au niveau du club, ça a joué dans ta décision ?

Bien sûr, Geoffroy-Guichard est réputé pour l’ambiance. J’ai joué ici avec Reims, l’année où ils jouaient l’Europe. Quand on est venu c’était beau et bien sûr que ça a joué dans ma décision parce que c’est toujours valorisant de jouer dans un stade comme Geoffroy-Guichard et devant un public comme ça.

Tu as senti ce soutien du côté de Dijon lorsque le stade est presque rempli entièrement de Stéphanois ? Comment appréhendes-tu cette ferveur ?

Je l’appréhende bien, ça donne une force supplémentaire après il faut qu’on ait les résultats pour vivre des bons moments avec les supporters. C’est bien qu’ils soient derrière nous et on va pouvoir compter sur eux.

Tu as déjà connu la Ligue 2, quelles sont les clés pour réussir la saison ?

J’ai connu une montée avec Reims, on avait une bonne équipe mais on avait surtout un bon groupe, une bande de potes qui jouaient les uns pour les autres. En Ligue 2 c’est le plus important, déjà ça passe par là. Après les résultats viennent avec.

Laurent Batlles nous a affirmé que l’équipe n’était pas prête pour ce premier match, c’est quelque chose que tu as ressenti toi aussi sur le terrain ?

Comme je l’ai dit, il y avait Victor (Lobry) et moi sur le terrain, on ne s’est pas beaucoup entrainé avec les coéquipiers. Mais oui, c’est sûr on a senti que Dijon était bien plus rodé que nous et qu’il y a encore du travail.

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