5 raisons pour le Real de se méfier d'Arsenal en Ligue des Champions | OneFootball

Le Real Madrid va affronter Arsenal pour les quarts de finales de la Ligue des champions. Une double confrontation qui s'annonce difficile au regard de la solide saison que réalisent les Gunners.

Les Merengues se rendront à l'Emirates Stadium le mardi 8 avril avant de recevoir les Anglais le mercredi 16 avril au Santiago Bernabéu. Gare à ceux qui voient d'ores et déjà le Real se qualifier pour les demi-finales et affronter Aston Villa ou le Paris Saint-Germain. En effet, l'actuel dauphin de Liverpool en Premier League est une équipe dangereuse pour la Maison Blanche à bien des égards.

L'intensité et le pressing des Gunners

Les joueurs de Mikel Arteta sont capables à la fois de maîtriser la possession tout en effectuant un pressing très haut à la perte du ballon afin de récupérer la balle le plus vite possible, un peu à la manière du Barça de Pep Guardiola à l'époque, toutes proportions gardées évidemment. Le contre-pressing des Gunners est redoutable et permet aux Anglais d'asphyxier, petit à petit, leur adversaire, en l'empêchant de sortir de sa moitié de terrain.

Les Londoniens vont assurément pousser dans leurs retranchements les Madrilènes, notamment en gênant au maximum les relances de jeu du Real... Pour contourner ce problème, les joueurs de Carlo Ancelotti pourraient opter pour la stratégie d'envoyer des longs ballons dans le dos de la défense d'Arsenal mais les capacités physiques et la lecture du jeu de Saliba et Gabriel notamment, rendront la tâche complexe.

Arsenal, roi des coups de pieds arrêtés

Les Gunners excellent dans le domaine des coups de pieds arrêtés. Ils ont marqué 64 buts dans ce secteur depuis l'arrivée du spécialiste Nicolas Jover en 2011. Cette saison, les Anglais en sont déjà à 12 buts sur cette phase de jeu si importante à haut niveau. Leur plan tactique sur corner est parfaitement huilé : William Saliba réalise des écrans devant le gardien pour l'empêcher d'intervenir, ce qui ouvre la porte, par exemple, au grand Gabriel.

Photo Shaun Botterill / Getty Images

De plus, les coups de pieds arrêtés sont extrêmement bien tirés par Saka ou Rice et les grands gabarits dans la surface ne manquent pas (Saliba, Gabriel, Merino, Havertz...). Par ailleurs, de son côté, le Real est souvent en difficulté quand il subit des corners cette saison à cause d'erreurs de marquages ou d'un manque d'agressivité défensive. Arsenal va donc sûrement appuyer là où ça fait mal.

Une défense de fer

Cette saison, l'équipe d'Arsenal se présente avec une défense pour le moins solide et en pleine confiance. Saliba, Gabriel, Timber, Lewis-Skelly ou encore Calafiori sont des joueurs possédant des capacités athlétiques de haut niveau et une gestion de la profondeur de grande qualité. De plus, il est aussi très dur de les éliminer dans les duels en 1 contre 1. Ce n'est pas pour rien si Arsenal est la meilleur défense de Premier League cette saison avec seulement 24 buts encaissés en 29 rencontres.

Par ailleurs, les Gunners n'ont concédé que 6 buts en 10 matchs de Ligue des champions tandis que le Real a pris 17 buts en 12 rencontres dans la même compétition. Les 4 fantastiques de devant, ainsi que la défense madrilène avec Thibaut Courtois en sauveur, auront un grand travail à réaliser pour espérer atteindre les demi-finales de la Ligue des champions.

Le grand retour de Bukayo Saka

Blessé gravement aux ischio-jambiers en décembre 2024, le meilleur joueur offensif d'Arsenal devrait faire son retour fin mars et potentiellement être prêt pour le match aller qui aura lieu le 8 avril. L'ailier anglais de 23 ans avait réalisé une saison 2023-2024 extraordinaire avec 20 buts et 14 passes décisives en 46 titularisations. En 2024-2025, avant sa blessure, il comptabilisait déjà 9 buts et 13 passes décisives en 22 titularisations. Si l'international anglais est présent face au Real, il se retrouvera en face à face avec Ferland Mendy ou Fran García sur le côté gauche de la défense madrilène. Un duel qui, sur le papier, peut tourner en faveur du Londonien.

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Une force collective et un équilibre de jeu

C'est peut-être ce qui manque le plus au Real cette saison : avoir un plan de jeu établi et une stabilité dans l'organisation globale de l'équipe. Effectivement, les Gunners rayonnent dans la construction du jeu et dans la capacité à casser des lignes défensives grâces à des circuits de balle divers et variés. Mikel Arteta a inculqué un système de jeu basé sur le redoublement de passes et les mouvements répétés pour déstabiliser l'adversaire. Les Anglais aiment avoir le ballon en leur possession afin de maîtriser le tempo de la rencontre comme bon leur semble.

Grâce à la qualité technique de Martin Ødegaard et à l'impact physique de Declan Rice ou Thomas Partey, Arsenal est capable de faire courir dans le vide ses adversaires avant de profiter des espaces laissés à cause de la fatigue accumulée au cours de la rencontre. Contrairement au Real, l'équipe anglaise ne se retrouve pas systématiquement coupée en deux car elle possède un système de jeu dont l'équilibre est la priorité absolue. Ce sera donc également un grand défi pour Carlo Ancelotti qui est attendu au tournant.