30 candidats au ballon d’or, 1 seul bavarois | OneFootball

Les 30 joueurs qui vont concourir pour le Ballon d’Or sont connus depuis hier.

La publication de la liste des 30 finalistes du Ballon d’Or 2024 a suscité des réactions et des controverses. Plusieurs absences notables, comme celles de Rodrygo, Mohamed Salah, Kevin De Bruyne, et même Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, ont déclenché des commentaires de la part des joueurs et de leurs soutiens, créant un débat sur la sélection pour ce prestigieux prix.

Malgré une saison impressionnante avec le Real Madrid, couronnée de plusieurs titres dont la Ligue des champions, le Brésilien Rodrygo n’a pas été retenu parmi les 30 finalistes. Le joueur a exprimé son incompréhension avec des emojis ironiques sur Instagram, témoignant de sa surprise et de sa frustration face à cette omission. Neymar, également absent de la liste en raison d’une blessure en 2023, a montré son soutien à son compatriote Rodrygo sur les réseaux sociaux. Dans un message sur Instagram, Neymar a qualifié Rodrygo de « minimum top 5 mondial », soulignant ainsi l’importance qu’il accorde à son talent et son influence sur le terrain.

Au niveau des clubs, le Réal démontre toute sa puissance avec 6 joueurs sur la ligne de départ dont un des grandissimes favoris en la personne Vinicius Jr. On peut raisonnablement penser que le trophée n’échappera pas à un Madrilène (vainqueur LDC) ou un espagnol (vainqueur Euro).

Chez les allemands, à noter la présence de 3 joueurs du Bayer Leverkusen, de Mats Hummels (35 ans, ex Dortmund qui vient de s’engager avec l’AS Roma).

Quant au Bayern, il ne compte qu’un seul joueur présent dans la liste en la personne de l’anglais Harry Kane.

Même si cette sélection peut sembler étonnante et donc contestable (Musiala absent !!), elle confirme la surpuissance du Réal et de Manchester City mais aussi une certaine forme de déclassement du géant bavarois dont la rigueur budgétaire a fait son succès et son histoire. Mais le monde du football a évolué et ce n’est pas sans raison que Karl Heinz Rummenigge plaide pour un plafonnement des salaires devenus fous !