William Saliba : « On n’a pas peur de la Belgique » | OneFootball

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·27 de junio de 2024

William Saliba : « On n’a pas peur de la Belgique »

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William Saliba s’est présenté en conférence de presse, à quatre jours du match entre l’équipe de France et la Belgique, en huitièmes de finale de l’Euro 2024. Le défenseur d’Arsenal a notamment été interrogé sur le choc contre les Diables Rouges.

Comment s’est passé la journée de ce mercredi, durant laquelle le staff vous a accordé du repos ?

William Saliba : « On a bien récupéré, la journée d’hier nous a fait du bien de voir nos familles et nos proches. On a trois, quatre jours pour préparer le match (contre la Pologne), c’est plus long que lors des matchs de poules, on a le temps de bien récupérer et de préparer ce huitième de finale. Physiquement, on est bon. Les températures sont montées, mais on est bien ».


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Êtes-vous prêts à gagner comme vos prédécesseurs en 2018, quitte à ce que les belges aient le « seum »?

« (Sourires). Ouais bien sur, on est prêt à gagner. On n’a pas le choix. Si on perd, on rentre cher nous. On sait que ce ne sera pas facile, c’est une équipe très bonne, avec des grands joueurs. On ne va pas les prendre de haut et on va tout donner pour se qualifier en quart de finale »

William Saliba : « Romelu Lukaku ? L’un des meilleurs attaquants du monde »

Ce match contre la Belgique vous offre un premier duel pour vous et Dayot Upamecano face à Romelu Lukaku. Comment appréhendez-vous ce duel, ce combat ?

» Je n’ai pas joué contre lui, je ne sais pas si Dayot l’a déjà affronté, mais on a la télévision. On voit tous et on sait que c’est l’un des meilleurs attaquants du monde. Il va falloir être concentré et on va tout faire pour bien défendre contre lui. Il y a d’autres joueurs à côté aussi, mais on a l’équipe pour bien défendre ce genre de joueur ».

Il y a huit jours, vous nous disiez que vous étiez des potes. Alors que la compétition avance et que Didier Deschamps fait assez peu tourner, est-ce encore le cas ?

« Je peux vous confirmer : on est tous des potes. Cela n’a pas changé en huit jours. On a tous le même objectif. Tout le monde veut jouer. Ceux qui ne démarrent pas ne vont pas perturber le groupe. Tout le monde a le bon état d’esprit, j’espère que ça va continuer comme ça ».

Quel bilan faîtes-vous de vos trois premiers matchs en tant que titulaire dans un grand tournoi ?

« C’est pas mal. On a encaissé un seul but (Lewcandowski). Sur le plan personnel, je suis content. Quand on encaisse pas beaucoup de but, on est content. Il n’y a pas que moi, c’est toute la défense. Mike (Maignan) nous a aussi beaucoup sauvés. Défensivement, on est au point, mais on peut toujours mieux faire. »

Comment fonctionne votre association avec Dayot Upamecano ?

« Ça se passe bien, pour l’instant. C’est facile quand tu as un joueur très fort à côté de toi. Dayot, je le connais depuis, même si je n’ai pas beaucoup joué avec lui. Il a plus d’expérience que moi en sélection, on se parle beaucoup avant les matchs, même pendant les entraînements. On a créé quelque chose de bien et j’espère que ça va continuer comme ça. La répartition des tâches ? On se dit de se couvrir, de ne pas se faire confiance. Quand quelqu’un sort (vers l’adversaire), on prend son dos. »

En 2018, vous aviez 18 ans. Quel souvenir gardez-vous de ce France-Belgique (1-0), en demi-finales du Mondial en Russie ?

« Je me souviens bien de ce match. J’étais à Saint-Etienne, c’était ma première saison en pro. Je regardais le match dans ma chambre. C’était tendu, car les deux équipes étaient bonnes. La Belgique, ce n’était pas facile. Je garde de bons souvenirs de ce match, où l’équipe avait été solide défensivement. On aurait pu mettre ce deuxième but, mais le plus important, c’est qu’elle est allée jusqu’au bout. La Belgique est toujours difficile à jouer. »

Appréciez-vous le profil de Romelu Lukaku ? Préfériez-vous défendre sur des joueurs solides, ou plus virevoltants ?

« Il n’y en a pas beaucoup qui apprécient jouer contre Romelu Lukaku. On n’a pas le choix. Quand on est défenseur, les matchs comme ça, on est content parce qu’on joue contre les meilleurs. On sait comment on doit jouer contre des attaquants comme ça. Il faut être concentré, ne pas se jeter, ne pas trop le coller. J’ai eu la chance de jouer contre des attaquants avec ce profil. On va essayer de bien le bloquer ».

William Saliba : « On ne va pas prendre la Belgique de haut »

Un mot sur votre coéquipier à Arsenal, Leandro Trossard ?

« C’est un très bon joueur. J’espère qu’il ne sera pas bon contre nous (sourires). »

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William Saliba va retrouver Leandro Trossard, son coéquipier à Arsenal, lors de France-Belgique.

Quel regard portez-vous sur la Belgique depuis le début de l’Euro ?

« Je n’en ai pas parlé avec Leandro. Pendant ces phases de poules, les Belges n’ont pas joué leur meilleur football. Mais, ce sera un piège de se fixer sur ces matchs-là. C’est une nouvelle compétition qui va commencer, et France-Belgique, c’est toujours un choc. Contre nous, ils seront au rendez-vous, nous aussi. On ne va pas les prendre de haut. C’est une très bonne équipe, avec de très grands joueurs, ça ne va pas être facile ».

Même si vous aviez eu beaucoup de coups de pied arrêts offensifs, vous n’avez pas été bons dans ce domaine. Comment l’expliquez-vous ?

« Si on n’a pas marqué, c’est parce que les receveurs et les frappeurs n’ont pas été assez bons. On a 4-5 joueurs pour travailler ça. On doit être plus dangereux, notamment moi. On peut mieux faire ».

Vous mettez peu de buts… est-ce que cela vous met de plus de pression au niveau de la concentration et de la pression…

« On n’a pas marqué beaucoup en phase de groupes. On doit être plus concentré, c’est le haut niveau. Contre la Pologne, on a ouvert la marque, puis on a pris un but. Qu’on marque ou qu’on ne marque pas, on doit être concentré. C’est plus facile quand on mène au score, mais on n’a pas plus de pression là-dessus. Je sais que les attaquants seront au rendez-vous en huitièmes de finale ».

Comment avez-vous géré le Mondial 2022, où vous étiez remplaçant ?

« À la Coupe du Monde, j’ai très peu joué. Là, j’ai démarré tous les matchs. Tous les joueurs veulent être titulaires, mais on a de l’expérience et on sait qu’on peut tous être amené à jouer. Au Mondial, certains joueurs n’ont pas beaucoup joué, et en demi-finales ou en finale, ils nous ont beaucoup servi. La compétition est longue. Même ceux qui ne jouent pas ont le sourire et savent qu’ils peuvent apporter à l’équipe ».

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William Saliba lors du match entre la France et la Pologne.

Le défenseur de la Belgique, Wout Faes, a dit qu’ « il n’avait pas peur de la France ». A-t-il raison ?

« On n’a pas peur de la Belgique, on n’a peur de personne. S’il n’a pas peur de nous, tant mieux pour lui. On verra lundi et on va tout faire pour gagner ».

La Belgique attaque beaucoup sur le côté gauche, avec Jérémy Doku. Il se retrouvera face à Jules Koundé. Est-ce un défi qui peut être à la mesure de Jules ? Globalement, que pensez-vous de son début de tournoi ?

« Doku est l’un des meilleurs dribbleurs d’Europe. Jules est un très bon défenseur. Ses trois premiers matchs ont été trois grosses performances. Il a été très solide, et j’ai 100% confiance en Jules et en toute l’équipe. »

Avez-vous préparé une potentielle séance de penaltys ?

Non, pas encore. Nous voulons finir le match avant les penaltys. Nous devons les préparer parce qu’on ne sait jamais.

William Saliba : « Je suis sûr que ça ne leur fait pas plaisir de jouer contre nous »

Quelle est l’équipe la plus malade, entre vous et la Belgique ?

« (Il souffle). Je ne pense pas que les équipes sont malades, sinon on ne serait pas en huitièmes. Les deux équipes peuvent mieux faire. On va jouer un gros match lundi, et on devra prouver qu’on mérite d’être là et d’aller jusqu’au bout.

Aviez-vous parlé avec Leandro Trossard de la rivalité franco-belge ? Craint-il les Bleus ?

« On n’a pas eu la chance de parler de France-Belgique. On parlait plus de Belgique-Angleterre, puisqu’ils ont déjà joué les uns contre les autres. Même s’il dit qu’ils nous craignent ou pas, je suis sûr que ça ne leur fait pas plaisir de jouer contre nous. »

Humainement et footballistiquement, est-ce que vous êtes en train de vous transformer dans ce tournoi ?

« Je ne dirais pas que j’ai changé de statut. J’ai eu de la chance que le coach ait fait confiance en moi. J’essaye de lui donner satisfaction aussi. D’autres joueurs peuvent aussi être à ma place, je dois continuer. Ca peut aller vite, dans un sens comme dans l’autre. Je reste concentré. On verra à la fin de la compétition. »

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