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·19 de junio de 2024

William Saliba : « À l’Euro, je veux prouver que j’ai ma place en équipe de France »

Imagen del artículo:William Saliba : « À l’Euro, je veux prouver que j’ai ma place en équipe de France »

Présent en conférence de presse ce midi, William Saliba a pu répondre aux questions des journalistes. Du match contre les Pays-Bas à Kylian Mbappé, les sujets chauds de l’équipe de France à l’Euro ont été abordés.

C’était une surprise pour vous de démarrer en tant que titulaire face à l’Autriche ?

« Je ne m’y attendais pas, mais quand on est appelé pour l’Euro, il faut se tenir prêt pour aider l’équipe. J’ai commencé en amical (contre le Canada, 0-0), et j’ai enchaîné avec le premier match de la compétition. On a fait 2 clean sheets, on a plutôt bien défendu, c’est clair que j’ai un peu plus de confiance que les matchs précédents. » William Saliba en conférence de presse.

Vous avez joué axial gauche, alors que vous évoluez à droite avec Arsenal. Comment le vivez vous ?


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« J’en ai parlé avec le coach, qui m’a demandé si je pouvais jouer à gauche. Je lui ai répondu ‘oui’. Au début de ma carrière, j’avais commencé à gauche. Ce n’est pas un poste qui me pose problème. »

Quand est-ce que Didier Deschamps vous a demandé si vous pouvez jouer à gauche ? En quoi ce positionnement à gauche peut changer votre façon de défendre ?

« Pendant le stage de préparation à Clairefontaine. Cela change beaucoup de choses. La plupart du temps, lorsque je reçois la balle, c’est sur mon pied gauche, c’est plus dur à ressortir. Mes coéquipiers m’aident à ressortir la balle. Pour défendre, il faut s’orienter d’une autre manière. Ca change, mais ça va, je suis habitué. »

Avez-vous eu des nouvelles de Kylian Mbappé après sa blessure au nez ?

« Oui je l’ai croisé ce matin, il allait un peu mieux. Il était parti faire d’autres tests, je n’en sais pas plus. Il faut demander aux médecins. »

Les Néerlandais ont eu 30 heures de repos en plus, comment allez-vous aborder cette rencontre ?

« Ils ont plus de temps, mais ce n’est pas une excuse, on sera prêt pour les affronter vendredi. […] On sait que ça va être difficile, contre une grande équipe, on va essayer de récupérer un maximum. C’est un match important, déterminant pour la qualification. Ils ont beaucoup de grands joueurs qui connaissent le haut niveau, on les a battus en Ligue des Nations, ils voudront nous battre à l’Euro. On sait à quoi s’attendre. »

Comment avez-vous préparé les duels aériens face à l’Autriche ? Que vous apporte Mike Maignan dans ce domaine ?

« On a bien défendu, on a été bon sur les ballons aériens. C’est plus facile quand vous avez gardien qui nous dirige, qui nous parle, ça fait du bien d’avoir un leader derrière nous, surtout pour un joueur comme moi qui débute dans une grande compétition internationale. »

A quel moment de votre carrière avez-vous senti que vous avez le niveau international ?

« Cela fait deux ans que je suis en sélection. Ma première sélection, j’étais à Marseille. J’ai toujours su que j’avais le niveau international. Si le coach fait appel à toi, c’est qu’il pense que tu as le niveau. Je n’ai jamais douté, même si, au début, ça n’a pas été facile. Je suis dans une bonne période et je commence avoir beaucoup plus confiance en moi en sélection ».

Que faîtes-vous en dehors des entraînements ? Des activités ?

« Je ne vais pas vous mentir, c’est long (entre les matchs). On est au camp de base, il y a certaines choses à faire. On peut jouer aux cartes le matin. La plupart des entraînements sont l’après-midi, donc, on essaye de s’occuper comme on peut en jouant aux cartes, en jouant à la Playstation, en regardant les matchs. Avec ce premier match (contre l’Autriche), ça passe un peu plus vite ».

Il y a une hiérarchie très serrée pour les défenseurs centraux en France, comment avez-vous réussi à te faire ta place dans cette équipe ?

« On a un effectif dense, surtout en défense centrale. Les titulaires, à la base c’est Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano. Ils ont mis la barre haute. Quand je suis titulaire, je dois me mettre à leur niveau. On se tire tous vers le haut, on est tous des potes donc ça va. […] C’est comme avec Arsenal, je veux prouver que j’ai ma place dans le onze titulaire des Bleus. Je veux démarrer les matchs et je vais tout faire pour prouver au coach qu’il peut compter sur moi. »

Quelles ont été les étapes les plus importantes de votre carrière ?

« Lors des six premiers mois à Arsenal, où je n’ai pas joué, il me fallait du temps. J’étais parti six mois à Nice. Le plus gros virage de ma carrière était mon prêt à Marseille, qui a été déterminant. C’est la saison (2021-2022) qui m’a permis de faire mes premiers pas en équipe de France. Entre Nice et Marseille, cela m’a permis de rester au contact du haut niveau. »

On parle beaucoup des élections législatives en France en ce moment …

« Je pense que je ne suis pas le mieux placé, je ne m’y connais pas trop. Je ne suis pas un bon client à ce sujet.  Je sais juste qu’il faut aller voter et j’encourage à tout le monde à le faire. Un communiqué collectif en vue des élections législatives ? On attend de le rédiger tous ensemble ».

Est-ce que la nouvelle règle pendant l’Euro, que seuls les capitaines peuvent aller discuter avec l’arbitre sur une décision, a-t-elle changé quelque chose contre l’Autriche ?

« On a eu une réunion avant l’Euro sur cette règle. Pour le premier match, ça n’a pas posé beaucoup de problèmes. Il faudra faire attention ».

En quoi c’est dur de supporter la pression du maillot de l’équipe de France ?

« Le maillot en sélection est plus lourd, il y a tout un pays derrière toi. En club, c’est juste une ville ou bien des petits groupes de supporters, là, à l’Euro, ça représente plus de pression. »

Quel(s) point(s) d’amélioration(s) avez-vous noté sur votre match contre l’Autriche ?

« Quand tu ne prends pas de but, c’est déjà un bon point positif. Il y a 2-3 situations où on aurait dû mieux faire, où Mike Maignan nous a sauvés. On défend tous ensemble, on va continuer comme ça et essayer de mieux faire encore ».

Vous avez des racines camerounaises. Que pensez-vous de cette montée en puissance de ces jeunes originaires d’Afrique, qui prospèrent dans cet Euro-là ?

« Je suis Camerounais et Français. Dans plusieurs sélections, il y a des joueurs qui viennent d’Afrique aussi. Ca fait plaisir qu’il y ait du métissage (sourires) ».

Plusieurs joueurs d’autres sélections de l’Euro ont trouvé que le ballon était plus lourd, puisqu’il est bourré d’éléctronique. Avez-vous aussi ressenti cette impression ?

« Pour les défenseurs, ça ne change rien. Certains attaquants de notre équipe aiment ce ballon. Il se disent qu’ils vont marquer beaucoup de buts. »

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