Le Petit Lillois
·27 de septiembre de 2024
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Prêté par le LOSC au club du Mans FC, en National, Vincent Burlet est passé pour la première fois en conférence de presse. L’occasion pour lui d’en dire un peu plus sur ses projets et son intégration.
Cela fait un mois que Vincent Burlet (19 ans) a quitté le LOSC pour momentanément voler de ses propres ailes loin du cocon lillois. Prêté au Mans FC, qui avait accueilli Ugo Raghouber la saison dernière, il découvre le troisième échelon national. Titularisé à trois reprises en autant de matchs disputés par sa formation depuis son arrivée, il est apparu en conférence de presse ce jeudi. Il s’agissait de sa première apparition devant les médias. L’occasion pour le jeune Dogue de revenir sur son intégration et ses objectifs lors de sa pige mancelle.
« Je me sens très bien ici. Ils m’ont très bien accueilli, tout le monde, dès le début. C’est comme si je faisais toujours partie de la famille, parce que c’est ce que l’on est ici, débutait Vincent Burlet, peu habitué à l’exercice. L’objectif est simple, c’est ce que vous venez de dire, débuter ma carrière au sein du monde professionnel. Le but est de grappiller le plus de temps de jeu possible, poursuit-il, lancé dans la foulée sur Ugo Raghouber, son ancien coéquipier au sein de la réserve du LOSC et sur les échanges potentiels l’ayant poussé à saisir la main tendue par les dirigeants manceaux. On n’a pas énormément parlé de ça, mais du peu que l’on s’est dit, ce n’était que du bien sur le club et sur les gens qui s’y trouvaient », confiait le Belge.
> Vincent Burlet au Mans, des débuts prometteurs et des axes de progression ciblés (Cliquez ici)
Quelque peu intimidé, il a ensuite longuement échangé avec l’une des journalistes présents sur place. Le sujet ? La préparation mentale. Dans une mauvaise passe, les Manceaux pourraient se servir de ce biais pour rebondir et lancer une dynamique à succès. De son côté, Vincent Burlet avoue être accompagné individuellement : « Je suis suivi par un préparateur mental et je pense que chacun gère la chose à sa façon ici (aucun préparateur mental au Mans, ndlr). On a commencé avec Lille, on était suivi, et puis j’ai continué à le voir de mon côté. Cela m’apporte du calme et beaucoup de sérénité, ça me fait du bien. Cela me permet aussi d’être moins agacé, moins frustré pour un rien, et aussi de pouvoir voir plus loin, de me projeter, s’épanche le jeune latéral, qui ne sait néanmoins pas si cela pourrait être une solution aux problèmes collectifs rencontrés par les siens.
« Cela peut être complémentaire de ce que l’on fait sur le terrain, mais encore une fois, chacun voit les choses à sa façon. C’est quelque chose de très personnel », concluait-il ainsi ce jeudi à quelques heures d’une nouvelle joute en National. Ce vendredi (19h30), Le Mans FC se déplace au Stade Robert Diochon pour affronter Quevilly-Rouen dans le cadre de la septième journée de championnat.