« Une équipe qui va être à fond » jusqu’au bout : Bruno Genesio veut voir les Dogues « à 100% » pour Angers SCO – LOSC | OneFootball

Engagé dans la lutte pour le podium, le LOSC s’oppose à une formation qui a les crocs. Angers joue encore sa survie dans l’élite, ce qui la rend particulièrement dangereuse pour Bruno Genesio.

La 32e journée de Ligue 1 débutait ce vendredi avec, en ouverture, l’étonnant succès de l’OGC Nice sur le Paris Saint-Germain (1-3), défait pour la toute première fois sur la scène nationale cette saison. Elle se poursuivra ce samedi, avec notamment les sorties du RC Strasbourg, de l’AS Monaco ou de l’Olympique Lyonnais (candidats au podium), et évidemment dimanche, date lors de laquelle le LOSC se déplace à Angers (15h). À quatre journées de la fin du championnat, les Dogues ont leur destin en main, en capacité de se hisser sur le podium s’ils enchaînent les bons résultats jusqu’au coup de sifflet final.

Malgré l’écart au classement, Bruno Genesio s’attend à vivre un après-midi dominical tendu : « Les pièges, ce sont tous les week-ends. Tous les week-ends, les matchs de Ligue 1 sont serrés, difficiles à gagner, tenait à rappeler le technicien lillois, de passage en conférence de presse ce vendredi. Angers n’est pas encore certain de se maintenir et on sait ce que ça signifie. C’est une équipe qui va se battre, qui va être à fond devant son public. Et si on veut espérer faire un très bon résultat et l’emporter, il va falloir être à 100% comme on l’a été ces derniers matchs », lâchait-il. Les Dogues sont prévenus, eux qui luttent les uns pour les autres en cette fin de saison.

Hakon Haraldsson se projette

Quelques instants plus tôt, toujours devant les médias, Hakon Haraldsson s’était brièvement projeté sur le duel programmé ce dimanche. Ce dernier s’attend à devoir se confronter à un style de jeu bien défini : « On sait qu’ils risquent de jouer assez bas. Il va falloir que l’on soit prêt pour manœuvrer avec des contres rapides, que l’on s’organise en conséquence », jugeait-il ainsi.

Il bifurquait ensuite sur une autre thématique, celle des matchs à l’extérieur, scène sur laquelle les Dogues patinent. Ils n’ont remporté que 2 de leurs 10 derniers déplacements en Ligue 1 (4 nuls, 4 défaites) et n’ont plus enchaîné deux succès en terre hostile depuis la période avril-août 2024 (3) : « Tout le monde sait que c’est plus difficile de jouer à l’extérieur qu’à domicile, c’est normal. Mais c’est vrai que nous avons plus de défaites à l’extérieur récemment. C’est peut-être mental. Je ne sais pas vraiment, mais c’est quelque chose que l’on doit corriger pour nos deux derniers déplacements cette saison », concluait l’Islandais, bien décidé à rectifier la mire dans l’enceinte du Stade Raymond-Kopa.