Le Journal du Real
·12 de junio de 2025
Trent Alexander-Arnold : « Si je devais quitter Liverpool, l’unique option était le Real Madrid »

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·12 de junio de 2025
Première conférence de presse pour Trent Alexander-Arnold en étant joueur du Real Madrid. Avant d’apparaître devant les journalistes, le latéral droit a été officiellement présenté par Florentino Pérez dans un acte qui a duré une petite heure.
L’Anglais jouera son premier match sur le banc du Real Madrid le 18 juin prochain, face à Al Hilal, à l’occasion du premier match de poule de la Coupe du Monde des Clubs.
Un jour spécial pour lui : « Très excitant pour moi. J’attends ça depuis longtemps. Je suis heureux et fier d’être ici. Il y a beaucoup de travail à faire. Mais je suis très excité. »
Pourquoi maintenant ? : « J’attends depuis longtemps. Quelques semaines, pas des années. Je suis très excité d’être ici. Il faut respecter le club. J’ai grandi en regardant le Real Madrid gagner les Ligues des Champions d’affilée. Ça ne m’étonne pas de voir Madrid gagner des titres. Je veux faire partie de tout le succès à partir de maintenant. Le club a une mentalité de gagnant. Nous allons aux États-Unis pour gagner la Coupe du Monde des Clubs. »
Il a parlé avec Xabi Alonso ? : « Oui. J’ai grandi en étant fan de Liverpool. Je les ai vu faire des choses incroyables. On a pu parler un peu, c’est important. Je lui ai dit que c’était une de mes idoles. C’est quelqu’un qui a certainement impacté ma manière de jouer. J’ai cette faim de vaincre. On ne s’est pas encore vu, mais j’attends avec impatience de le voir. On parlera dans les prochains jours. Lui aussi est nouveau ici, il faut lui donner du temps. Mais il a déjà fait ses preuves. »
Sur Carvajal : « Un joueur fantastique avant tout. Il a tout gagné. Je le respecte énormément pour ce qu’il a fait. On ne triomphe pas sans un travail acharné. »
A-t-il parlé avec Bellingham : « Oui, nous avons parlé. On a parlé de Liverpool, du Real Madrid… C’est un ami. C’est le seul Anglais ici, je devais lui faire des questions. Mais sincèrement, le club n’a pas besoin d’être présenté »
Imaginait-il, quand il était enfant, de jouer au Santiago Bernabéu avec le Real Madrid ? : « Si je suis honnête, ce n’est pas quelque chose auquel tu rêves parce que ça va au-delà de la réalité. Quand j’étais plus jeune, je n’ai jamais pensé à être ici. C’est un rêve d’être ici. Je suis heureux. »
Sur ses émotions : « Rejoindre un club de ce niveau est déjà assez difficile. C’est très excitant de jouer avec ce genre de joueurs. Jouer avec eux plutôt que contre eux, ce sera bien. Ce sont des choses totalement différentes (contraste des émotions). Tout ce que j’ai accompli avec Liverpool a été incroyable, ça ne s’oubliera jamais. Mais je suis parti de la bonne manière, je suis heureux de la façon dont je l’ai fait. Je ne pourrais rien dire de mal des supporters. Ils ont tous été incroyables, ils m’ont énormément soutenu. Ça a été une aide incroyable. Les propriétaires m’ont remercié pour tout ce que j’ai fait pour le club et m’ont dit que je serai toujours le bienvenu. Qu’on te dise tout ça, c’est incroyable. Maintenant, être ici, c’est très excitant pour moi. C’est incroyable. C’est quelque chose que peu de joueurs peuvent vivre. »
Son poste : « Je veux jouer, c’est le plus important. Jouer pour le Real Madrid, c’est incroyable. Mais je dois prouver au coach, avant tout. Mais aujourd’hui, c’est une journée incroyable pour moi et mes proches. Demain, le travail commence pour moi, je suis excité. »
Comment a-t-il choisi le Real Madrid ? : « Sincèrement… Ce n’est pas où aller, mais où je veux aller. Si je devais quitter Liverpool, l’unique option était le Real Madrid. Ce n’a pas été facile de prendre cette décision. Je vous mentirai si je vous disais que cela a été facile. J’ai pris la bonne décision, au bon moment. »
Différences entre Liverpool et Madrid : « J’ai eu la chance de jouer avec le plus grand club d’Angleterre et maintenant avec le plus grand d’Espagne. Les deux ont dominé et ont gagné leurs championnats. C’est un honneur de pouvoir représenter les deux. Ils ont beaucoup de points communs. À Liverpool, on attendait de nous que nous gagnions des titres, et ici aussi. »
Sur son « Trent – 12 » : « Quand je voyage en Europe, beaucoup de gens ont des difficultés avec mon nom. Certains pensent que j’ai trois prénoms… du coup, c’était plus facile pour tout le monde de mettre « Trent »sur le maillot, car c’est mon prénom. »
Sur Florentino Pérez : « Un président qui a gagné autant de Ligues des Champions, c’est incroyable. J’ai une immense gratitude pour m’avoir donné cette opportunité. Je pense que nous pourrons gagner beaucoup ensemble. J’étais content de l’espagnol que j’ai réussi à parler, ce qui a surpris beaucoup de gens, mais pour moi c’était important d’y arriver et de bien commencer. »
Son premier souvenir du Real Madrid : « Ça fait longtemps… Je me rappelle de David Beckham, c’était un truc énorme. Je me rappelle aussi de Cristiano Ronaldo. La manière dont il est arrivé au club, c’était incroyable. »
Les gens l’aiment plus en Espagne qu’en Angleterre…? : « Je n’y ai pas beaucoup pensé. Je fais ce que me demandent les entraîneurs avec qui j’ai joué. Chacun demande des choses différentes. Je fais ce qu’on me demande du mieux possible. Ce qui m’importe, c’est d’aider mes coéquipiers à gagner des titres et de donner la meilleure version de moi-même. »
Sur les coups de pied arrêtés : « Oui, bien sûr. Je veux être important. C’est la mentalité qu’il faut avoir. Tu dois toujours avoir un impact sur le terrain. Sur ballon arrêté, aussi. Je dois faire le meilleur pour l’équipe. »
Sur la ville de Liverpool : « J’y suis resté si longtemps et j’ai accompli tout ce que je voulais, j’ai réalisé mes rêves. Je serai toujours à fond avec eux, mais je pense que c’était le bon moment. Je sens qu’avec l’âge que j’ai, je suis prêt à réussir ailleurs. Cette opportunité s’est présentée et c’est ce que j’ai fait. »
Qui lui a donné la bienvenue ? : « J’ai parlé avec Dean Huijsen, on s’est vu pendant les vacances. Je connaitrai les joueurs demain, à l’entrainement. Je dois encore me pincer pour y croire, c’est un rêve. »