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·3 de abril de 2024

Téji Savanier, capitaine fidèle au poste

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Le principal intéressé semblait dire l’inverse il y a quelques jours, mais preuve en est, la saison 2023/2024 de Téji Savanier est l’une des plus réussies depuis son arrivée au club. Son apport au goal average a déjà été évoqué dans de précédentes brèves, et c’est indéniable : c’est sa deuxième meilleure saison depuis qu’il évolue en Ligue 1, en termes de buts comme en termes de passes décisives.

Mais si une évolution majeure doit être pointée du doigt aujourd’hui, c’est la régularité et la discipline de notre capitaine. Le contraste est saisissant entre sa saison actuelle et la précédente : 4 cartons jaunes et 3 rouges sur l’exercice 2022/2023, pour seulement 5 cartons jaunes cette saison. Souvent exposé aux avertissements du corps arbitral (10 rouges et 92 jaunes reçus en 360 matchs de carrière), le milieu montpelliérain donne l’impression d’avoir pleinement intégré les responsabilités inhérentes au statut de capitaine. Et fait notable, il n’a pas raté le moindre match de championnat cette saison.


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Cette prise de maturité affirmée par les chiffres s’exprime tout aussi bien sur le terrain, avec un capitaine globalement moins véhément dans les échanges malgré quelques coups de sang qu’on ne pourra jamais lui enlever et qui font tout le relief de ce joueur. Ce dimanche au stade Océane, il était de ceux qui allaient de l’avant, initiant les contres quand l’équipe était à la peine ou subissait les assauts havrais, alors même que la victoire pailladine semblait loin. Plus tôt dans la saison, il venait également échanger avec les ultras montpelliérains quand elle prenait un mauvais virage.

Après le départ en retraite de l’inoxydable et exemplaire Vitorino Hilton, le statut de capitaine n’a pas trouvé preneur en la personne d’Andy Delort. Le peuple pailladin voyait en lui un leader charismatique destiné à endosser les responsabilités et devenir un joueur emblématique du club, la réalité fut bien moins romanesque : après l’avoir porté dès le début de saison, le Sétois se délestera du brassard (et du maillot orange et bleu) pour filer à l’anglaise vers la Promenade desdits Anglais. C’est donc l’enfant de la cité Gély qui sera adoubé en plan B par Olivier Dall’Oglio et Laurent Nicollin, appelé à briller sans ses compères d’attaque fraîchement partis.

Téji Savanier, propulsé capitaine après un mercato agité, a donc dû se faire à ce nouveau statut. Star de l’équipe, il a plus souvent été considéré individuellement pour ses qualités techniques. Pourtant, il a réussi au fil des saisons à assumer le capitanat même si les arbitres de Ligue 1 doivent souvent se heurter à son franc-parler et à sa fougue, qu’il parvient peu à peu à canaliser pour ne pas pénaliser le collectif. Dans l’ensemble, on le sent moins sanguin après 3 saisons avec le brassard : plus concerné, toujours aussi précieux et bien plus régulier, Téji Savanier a définitivement pris l’envergure d’un capitaine sur le terrain, et ce dans une saison très compliquée pour le club qui l’a formé et pour lequel il a tourné le dos à des perspectives de carrière bien différentes.

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