Stade Brestois – LOSC : La Direction de l’arbitrage de la FFF justifie le but accordé à Ngal’ayel Mukau

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Le Petit Lillois

·19 de agosto de 2025

Stade Brestois – LOSC : La Direction de l’arbitrage de la FFF justifie le but accordé à Ngal’ayel Mukau

À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le but refusé puis accordé à Ngal’ayel Mukau lors de Stade Bretois – LOSC.

Dans le cadre de la 1ère journée de Ligue 1 McDonald’s version 2025-2026, le LOSC se retrouvait opposé au Stade Brestois, équipe surprise des deux derniers exercices en Ligue 1. Cette opposition spectaculaire, durant laquelle six buts ont été inscrits, a été marquée par une scène inhabituelle durant laquelle Brendan Chardonnet déposait une réserve technique à l’encontre d’un but marqué par Ngal’ayel Mukau (67′) à vingt minutes du terme. Initialement refusé, ce dernier était finalement accordé par Clément Turpin, arbitre du match, suite à l’intervention de la VAR.

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L’analyse de la FFF

Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football (FFF) s’est tournée vers la rencontre ayant opposé le LOSC au Stade Brestois dimanche et sur le fait de jeu précédemment détaillé.

L’analyse débute à la 66e minute lorsque, sur un corner lillois, le ballon est directement envoyé dans la surface de réparation puis un but est marqué. Cependant, « convaincu que le ballon a entièrement quitté l’aire de jeu par la ligne de but pendant sa trajectoire, l’arbitre assistant avait préalablement levé son drapeau pour indiquer à l’arbitre la sortie du ballon », rappelle la FFF. Clément Turpin, qui laisse l’action se dérouler, décide « d’intervenir pour refuser le but et reprendre le jeu par un coup de pied de but consécutif à la signalisation de l’arbitre assistant », poursuit le rapport. Finalement, à l’aide de la caméra de la Goal Line Technology, il est possible de prouver que le ballon n’a pas franchi entièrement la ligne de but lors de l’exécution du corner. Par conséquent, l’arbitre informe que « la décision prise sur le terrain est clairement erronée et que le but doit être accordé », ce que n’a pas accepté le capitaine brestois, décidant dans la foulée de déposer une réserve technique.

Dans son analyse, la Direction de l’Arbitrage de la Fédération française de football estime que « les images utilisées montrent clairement que le ballon n’est pas sorti des limites du terrain et continue donc à être en jeu malgré la signalisation erronée de l’arbitre assistant », peut-on lire. « L’arbitre a justement permis à l’action d’aller à son terme avant de signifier la sortie présumée du ballon. C‘est la raison pour laquelle le but a pu être finalement validé, ce qui était la décision attendue », confirme ainsi la FFF.

Des rappels nécessaires

En parallèle, la Fédération française de football profite de cette occasion pour rappeler que :

En conformité avec la loi 5, seul l’arbitre peut décider d’interrompre le jeu et l’intervention d’un arbitre assistant à l’aide d’un drapeau, quel qu’en soit le motif, ne signifie aucunement l’arrêt de la rencontre.
En ce qui concerne la déposition d’une réserve technique, il appartient exclusivement à l’arbitre (et non au quatrième officiel) de recevoir sur le terrain une réserve technique formulée par un capitaine, en présence du capitaine adverse et de l’arbitre assistant le plus proche de la situation concernée. Ce qui n’a pas été respecté dimanche, à Brest.