Rodrygo : un flux de mots qui cache des maux aigus | OneFootball

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·11 de septiembre de 2024

Rodrygo : un flux de mots qui cache des maux aigus

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Il ne se passe pas une semaine sans qu’une polémique n’éclate autour de Rodrygo. Depuis plusieurs mois, le Brésilien traîne son spleen avec des déclarations assez floues sur son avenir comme en mai dernier, ou sur sa non-nomination dans les 30 du Ballon d’or qui, disons le, est assez anecdotique pour le commun des mortels, quand les classés se situent entre la 20e et 30e place.

Quand il ne dit rien, c’est son équipe de communication qui dérape avec notamment un message posté puis supprimé sur son canal WhatsApp critiquant l’acronyme de la « BMV » (Bellingham, Mbappé, Vinicius) où il ne figure pas.


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Et l’ailier droit du Real Madrid a récidivé en début de semaine, cette fois-ci avec la Seleçao, où il a expliqué dans un entretien accordé à ESPN qu’il ne faisait que «combler le vide qui manque devant» en sélection. Une intervention qui ne concerne pas le Real Madrid, certes. Mais dont le club se passerait bien quand même.

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Rodrygo doit gagner en régularité

Car tout ce battement autour de lui amène une ambiance assez nuisible. D’autant plus que l’ancien phénomène de Santos reste un joueur extraordinaire, capable de faire parfaitement le lien entre l’attaque et le milieu et de régaler dans des espaces réduits. Son début de saison le prouve avec une prestation remarquée contre le Real Betis et une feuille de stats convenable (un but et une passe décisive en quatre matches).

Aujourd’hui, l’évolution de Rodrygo ne passe que par une chose : la régularité. Car malgré quelques coups d’éclat retentissants la saison dernière, le natif d’Osasco s’est montré assez frustrant dans le jeu, connaissant plusieurs trous d’air qui ont relancé le débat sur sa place dans le onze de départ.

Qu’on se le dise, avec le talent qu’il a dans les pieds, il peut et doit mieux faire. Sinon, sans remise en question, il risque de se faire doubler en club par Arda Güler et Brahim Diaz, comme en sélection, où la nouvelle perle du football auriverde, Estêvão (17 ans), commence à se donner les moyens de ses ambitions. Donc Rodrygo, «sois travailleur et tais-toi». C’est le meilleur conseil à te donner.

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