Rodez – Didier Santini après le Paris FC (2-2, 3-2 après TAB) : « Dans la vie, on doit croire en tout, l’impossible n’existe pas » | OneFootball

Rodez aura vécu d’incroyables émotions ce mardi. Devant au score grâce aux buts de Danger et Corredor, les Ruthénois, à 11 contre 10, ont ensuite été rejoints par le Paris FC en toute fin de partie par une réalisation tardive de Dabila. Il aura fallu un Ewen Jaouen XXL et un peu de maladresse du côté francilien pour finalement décrocher la qualification au bout du suspense. Le RAF ira défier l’ASSE à Geoffroy-Guichard ce vendredi dans le cadre du play-off 2 de Ligue 2. À l’issue de cette folle rencontre, l’entraîneur ruthénois, Didier Santini, s’est exprimé au micro de beIN Sports.

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« Dans la vie, on doit croire en tout, l’impossible n’existe pas, il faut aller le chercher. On a bien bossé. On doit tuer le match en seconde mi-temps à 11 contre 10, mais ces matchs sont difficiles. Tu veux gérer le résultat mais tu sais que tu peux prendre un but, c’est ce qui est arrivé à la 95e minute […] On est habitué à prendre des buts, ils m’ont fait des scénarios toute l’année, on en a discuté. Franchement, même aux pénaltys, je me suis dit que si on arrêtait le premier, ils étaient capables. Parce qu’ils sont fous parfois […] Dans ces matchs-là, il faut mettre le troisième, c’est le plus dur. On sait qu’en jouant à 11 contre 10, tu baisses un peu ton niveau de rigueur, de concentration, tu sors un peu moins bien le ballon. Il y a une très belle équipe en face, qui a des qualités sur coup de pied arrêté […] Tout le monde fait des erreurs, je pense qu’il (ndlr : Ewen Jaouen) a été très bon. Ce ballon-là (ndlr : celui du but égalisateur parisien), dans, six mois, un ou deux ans, il l’a tous les jours. Il a voulu le bloquer, certains l’auraient repousser. Mais il a tellement de qualités qu’on ne peut pas en vouloir aux gens quand ils font des erreurs […] Il a de l’envergure, du talent. Je pense que dans pas longtemps, il sera dans une autre division […] C’est extraordinaire d’aller jouer dans un Geoffroy-Guichard bouillant, c’est ce qu’on voulait. Je ferais peut-être des changements, je verrai l’état des joueurs. Mais aller jouer là-bas, c’est extraordinaire pour tout entraîneur, pour tout joueur. »

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport