Rennes : la réponse cash de Rongier sur son passé à Nantes | OneFootball

Valentin Rongier s'est prononcé sur son arrivée au Stade rennais, lui qui n'a pas été accueilli de la meilleure des manières par les Ultras rennais. Invité à revenir sur ses propos de son époque nantaise, l'ancien milieu de l'Olympique de Marseille a été on ne peut plus cash.

Ce lundi soir, le Stade rennais a officialisé l'arrivée de Valentin Rongier en provenance de l'Olympique de Marseille. Sans surprise, le natif de Mâcon a été invité à revenir sur anciens propos sur le club lorsqu'il était capitaine de Nantes. Pour lui, il s'agissait d'un contexte totalement différent et regrette les chambrages qui ne peuvent plus exister dans le monde du football.

"Bien sûr que je les comprends (ceux qui sont contre ma venue). Je suis assez censé comme personne. Chacun peut avoir son avis. Il y en a qui sont contre ma venue, d'autres qui sont pour. Je sais que c'est la règle du jeu. Maintenant, c'était il y a longtemps. C'était un contexte différent aussi, j'étais joueur de Nantes. Quand on est passé du côté du centre de formation, que ce soit du côté de Rennes je pense ou de Nantes, on essaie un petit peu de cultiver cette rivalité de ce derby. Si vous prenez mes propos, ça a toujours été bon enfant. Je n'ai jamais voulu manquer de respect à l'institution Rennes ou à leurs supporters. S'il y en a qui se sont sentis blessés ou offensés par mes propos, dans ce cas là je suis navré. Mais pour moi, c'est ce qui fait aussi la beauté de notre sport, alimenter les rivalités, les derbys, ces matchs à tensions, avec quelques petites piques, quelques chambrages comme j'avais pu le faire à l'époque avec M'Baye (Niang)."

Rongier déplore un foot aseptisé !

Il a ensuite poursuivi : "Les supporters s'en doutent, je n'ai jamais eu de problème particulier avec lui. On alimentait juste ça par des petites piques. Lui ne s'est pas gêné, moi non plus. On s'est même déjà revu en vacances, il n'y a aucune animosité. Pour moi, ça se perd un petit peu, je trouve ça dommage. On ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire. Vous vous rendez compte déjà, les proportions que ça prend pour des petits chambrages. C'est pour ça que moi, je suis déçu aujourd'hui de la tournure que ça prend. C'est que du plus pour notre sport. Quand les gens parlent entre eux, ils se chambrent. Pour moi, c'est ça le foot, c'est ça le sport, c'est ça la vie. On a le droit de rigoler, je ne regrette pas ces propos. Maintenant, c'est comme ça. Maintenant, je suis ici pour représenter le Stade rennais. Je demande juste aux gens de me laisser faire mon travail, de me donner à 1000% comme je l'ai toujours fait dans ma carrière et être performant sur le terrain pour aider Rennes à retrouver sa place le plus rapidement possible."

Enfin, il a conclu : "Il y a du temps qui est passé, un homme a grandi. Je ne sais même plus quel âge j'avais quand j'ai fait ces déclarations. J'avais presque fait toute ma vie à Nantes, je crois même que c'était même la veille d'un derby. Le contexte était totalement différent. Mais encore une fois, je comprends ceux qui s'amusent à reprendre ces propos-là. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Aujourd'hui, le projet du Stade rennais est parfait pour moi. Merci à ceux qui m'ont bien accueilli et ceux qui sont un peu contre ma venue, j'espère que je réussirais à les faire mentir. À moi de le faire sur le terrain. Je vais tout donner."

Quelques instants plus tard, le SRFC n'a pas manqué d'offrir une figurine de chèvre en cadeau à son nouveau milieu de terrain, lui qui avait à l'époque photographié plusieurs chèvres sur Instagram avec en légende : "Coucou Rennes".

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