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·24 de mayo de 2025

Real Madrid – Real Sociedad : trois choses à savoir sur les Basques avant cette dernière journée de Liga

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Bien qu’Imanol Alguacil affirme le contraire, la Real Sociedad n’aura plus rien à jouer à l’occasion de cette dernière journée de Liga. Pourtant, après un début de saison compliqué, les Txuri-urdinak se sont métamorphosés en boulet de canon fin 2024. Remontés dans les places européennes, les Basques ont totalement craqué dès lors le sprint final démarré. Du haut de leur onzième place, les enjeux qui entourent leur match sont davantage symboliques. Rentrer dans le top 10, battre pour la première fois depuis 2019 le Real Madrid chez lui… En résumé, terminez en beauté une triste saison blanche sur le sol ibérique.

  1. À lire aussi : Au Bernabeu, la dernière danse des légendes du Real Madrid face à la Real Sociedad

La dernière danse d’Imanol Alguacil

Aujourd’hui, ce n’est pas un, mais deux entraineurs de légende dans leurs clubs respectifs qui tirent leur révérence. Annoncé fin avril, Imanol Alguacil ne poursuivra l’aventure sur le banc de la Real Sociedad la saison ultérieure. Honoré le week-end dernier à Anoeta, c’est bien cet après-midi que le natif d’Orio dirigera son dernier match.


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Joueur de 1990 à 1998, Alguacil a signé son retour en 2013 en tant qu’adjoint de la réserve. Puis de fil en aiguille, le technicien a pris les commandes du groupe professionnel fin 2018. Et après sept ans de bons et loyaux services, il s’en va comme l’un des tout meilleurs entraîneurs de l’histoire de la Real Sociedad.

Dans ses bagages, une Copa del Rey, cinq qualifications consécutives pour l’Europe ainsi qu’un huitième de finale de Champions League. Mais ce qu’Imanol emporte sans doute de plus précieux, c’est l’amour d’un public acquis à sa cause qui l’a fait rêver.

Une attaque catastrophique

« L’attaque vous fait gagner des matches, la défense vous fait gagner des titres ». Un adage qui s’est vérifié et se vérifie toujours à maintes reprises, certes. Mais une philosophie dans laquelle la Real Sociedad est tombée dans la caricature. Car cette onzième place ne s’explique par une défense qui est l’une des meilleures d’Espagne, non. C’est l’attaque qui fait défaut aux Basques.

Situés à la quinzième place dans l’exercice au championnat, avant la précédente journée, les Txuri-urdinak restaient sur quatre matchs consécutifs, autrement dit plus de 360 minutes sans inscrire le moindre but. C’est simple : leur meilleur buteur en Liga se nomme Oyarzabal et ne compte que neuf petits buts. C’est autant que Jude Bellingham cette saison.

Les raisons de ce fiasco sont multiples. Entre les blessures constantes de deux des trois buteurs de cette équipe (Becker, Oskarson), et un manque de réalisme cruel, le tout en passant par une possession souvent stérile… Les buts se font particulièrement rares en terre basque.

Un sprint final raté de bout en bout pour la Real Sociedad

Comme rapidement évoqué un peu plus haut, début avril, la Real Sociedad se trouvait en ballottage favorable dans la course à l’Europe. Et puis, plus rien. Une maigre victoire sur leurs sept précédents matchs. Une performance invraisemblable dans le mauvais sens du terme, comme source de cette onzième place si décevante.

Et d’ailleurs, le Real Madrid représente aussi l’une des causes de cette méforme. Car bizarrement, le début de cette période coïncide avec l’élimination en demi-finale de la Copa del Rey au terme d’un match fou. Imanol Alguacil l’a lui-même avoué en conférence de presse aujourd’hui : cette contre-performance a fait très mal tant moralement que physiquement.

Car oui, ce n’est pas comme ci le calendrier était délirant, hormis l’Atletico de Madrid, l’Athletic Club voire Villareal, tous les autres était contre des équipes largement abordables. La philosophie de match se révélait constamment similaire : le Real à la possession, la Real Sociedad a les occasions, mais à la fin, ce sont les adversaires qui marquent. Une physionomie qui conviendrait parfaitement à Ancelotti.

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