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·23 de septiembre de 2024

Real Madrid : l'horrible dérapage raciste de l'ancien boss de Valence contre Vinicius

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Paco Roig, l'ancien président du FC Valence, s'est fendu de déclarations racistes envers Vinicius Junior et le Real Madrid.

L'Espagne et ses problèmes de racismes. Depuis des années, de nombreux dérapages ont lieu sur les pelouses avec des insultes venues des tribunes contre les joueurs. Mais cette fois, c'est un ancien dirigeant qui dérape. Paco Roig, l'ancien président du FC Valence de 1994 à 1997 s'est exprimé dans les colonnes de Relevo. Invité à s'exprimer sur le cas Vinicius Junior, l'homme 85 ans a tenu des propos révoltants envers le Real Madrid qu'il surnomme... le Real d'immigrants.


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"Avec les Noirs, c'est la même histoire"

"Avant, il n'y avait pas ces problèmes, ou du moins je ne les remarquais pas. Romário était à moitié noir et il n'avait pas de problèmes. C'est qu'au Real Madrid, il y a ce type, qui est... Moi, j'appelle le Real Madrid le "Real Immigrante". Madrid a huit noirs, deux blancs étrangers et un Espagnol, Carvajal, et ce Vinicius là se distingue", a-t-il d'abord déclaré, avant d'insulter directement Vinicius Junior et personnes de couleurs : "Avec les Noirs, c'est la même histoire. Au Real Madrid, il y a huit Noirs. Et à Valence, nous avions Walter, Viola et Vanderlei, et personne ne s'en prenait à eux. Maintenant, c'est tous les jours la même chose avec les Noirs. Et c'est ce type, celui du Real Madrid, qui enflamme la société".

"Quand un pédé me regardait quand j'étais jeune, je l'envoyais balader"

Évidemment, il a aussi continué avec des dérapages sexistes et homophobes : "Je disais l'autre jour, 'bon, quand on va coucher avec quelqu'un, il vaut mieux emmener un avocat et faire signer un papier'. Je ne comprends pas. Un peu de respect, s'il vous plaît. Je dis qu'une femme est égale à un homme. Et je l'ai toujours dit, pas seulement maintenant. Mais ce que je ne comprends pas, c'est la folie qui se passe en ce moment. À Valence, l'autre jour, (...) une femme magnifique est passée, et tout le monde, quatre ou cinq hommes de 70 ou 80 ans, l'a regardée. Personne ne lui a rien dit. Une demi-heure plus tard, un policier arrive : 'Messieurs, vous avez regardé une femme de manière obscène'. Et tout le monde est resté figé. L'un d'eux était un juge à la retraite, il a montré sa carte d'identité et tout. Et il a dit : 'Personne ne lui a rien dit ; nous l'avons regardée, mais personne ne lui a adressé la parole'. Qu'est-ce que c'est que ça ? Quand un pédé me regardait quand j'étais jeune, je l'envoyais balader. Et voilà, c'est tout".

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