Raymond Domenech (ex-FC Nantes) met en doute les qualités de Roberto De Zerbi : « Son équipe joue bien, mais c’est portes-ouvertes » | OneFootball

Alors que l’Olympique de Marseille ciblait depuis de nombreuses semaines l’ancien entraîneur du FC Nantes Sérgio Conceição, les dirigeants du club phocéens auraient finalement fait de Roberto De Zerbi, le coach de Brighton en Premier League, leur nouvelle priorité.

De Zerbi à Marseille, une question d’heures

Si la séparation entre l’Italien et le club anglais est déjà actée de manière officieuse, l’entraîneur des Seagulls semble très motivé par le projet proposé par l’OM. Tandis que les supporters marseillais sont en grande partie conquis par cette piste, le coach italien s’apprête toutefois à recevoir un accueil bien moins chaleureux de la part de certaines figures emblématiques du football français… à l’instar Raymond Domenech.

Sur le plateau de la chaîne L’Équipe pour l’émission « L’Équipe de Greg », l’ancien entraîneur des Canaris a clairement laissé entendre qu’il ne comprenait pas l’engouement autour de Roberto De Zerbi. Pour lui, Habib Beye aurait été un meilleur choix. « Il y avait un beau projet à faire avec Habib Beye. Il était parfait, parce que le club est en reconstruction. Il n’y a pas non plus de certitudes avec Beye, mais ce n’est pas la peine de nous faire rêver avec De Zerbi… et en versant des salaires mirobolants », a-t-il déploré.

Un pari trop risqué

Prônant un jeu collectif porté vers l’attaque, l’Italien a pourtant été encensé à de nombreuses reprises par Pep Guardiola et Jürgen Klopp cette saison. Une reconnaissance par les plus grands visiblement pas suffisante pour convaincre l’illustre Raymond Domenech (aucune victoire en 8 matchs à la tête du FC Nantes).

« Avec Sassuolo, son meilleur résultat c’est huitième. Avec Brighton, c’est la même chose : il a fini sixième et onzième. Il s’est dit ‘‘Attention, où on va ? Je vais perdre quelque chose’’. La dernière saison, il termine onzième avec un goal-average négatif… c’est à dire que son équipe joue bien, mais c’est ‘‘portes-ouvertes’’, analyse-t-il. S’ils aiment ça à Marseille, ils peuvent y aller ! Là, c’est l’idée que tout à coup le miracle va arriver. On nous vend un contrat de trois ans avec un projet à long terme alors qu’on sait qu’à Marseille, s’ils restent un an déjà on peut dire ‘‘bravo, super, chapeau’’. Tous les ans, ils ont une nouvelle vision sur trois ans », déplore Raymond Domenech.

« Je n’ai rien contre le fait qu’il soit Italien. Il s’est rendu compte que l’année prochaine il allait finir 15e à Brighton, et c’est pour ça qu’il est parti. Mais je ne dis pas que c’est un mauvais entraîneur », conclut-il.