Quelles sont les règles du protocole commotion cérébrale suivi par Angel Gomes (LOSC) ? | OneFootball

Victime d’un choc violent ce samedi à Reims, qui a entraîné un traumatisme crânien, Angel Gomes doit désormais suivre le protocole commotion cérébrale dicté par la FFF. Quelles sont ses règles ?

Dans le cadre de la 1re journée de Ligue 1, le LOSC est passé par toutes les émotions sur la pelouse du Stade Auguste-Delaune. Violemment heurté par la charge aérienne du milieu Amadou Koné (12′), Angel Gomes (23 ans) s’écroulait au centre du terrain ce samedi, inconscient. Rapidement, les Lillois alertaient l’arbitre et les médecins pour que leur coéquipier soit pris en charge. Il a finalement été évacué, sur civière, au bout d’une trentaine de minutes. Pris en charge et hospitalisé dans la soirée, les examens réalisés ont été rassurants, ne détectant aucun problème particulier. Il ne retrouvera néanmoins pas les terrains dans l’immédiat, devant suivre les indications du protocole commotion cérébrale instauré par la Fédération française de football.

Depuis 2021, la FFF a pris à bras le corps la problématique des commotions cérébrales. D’abord sous forme d’expérimentation, un protocole est véritablement mis en place en Ligue 1 depuis la saison 2022-2023. Celui-ci, qui précise que « toute commotion cérébrale survenue dans le cadre d’un match officiel de la LFP, nécessite une prise en charge par le médecin d’équipe ou le médecin de l’équipe adverse ou à défaut par le médecin réanimateur de terrain dans les trois minutes qui suivent », se retrouve dans le règlement de la Ligue de Football Professionnel avec son article 588. C’est alors que l’aptitude du joueur en question à retrouver le terrain est décidée.

En ce qui concerne Angel Gomes, ces étapes se sont déroulées tout au long de la rencontre opposant le LOSC au Stade de Reims ce samedi. Il se retrouve désormais dans la phase suivante, celle d’un potentiel retour qui doit respecter six paliers définis. Ceux-ci ne peuvent être franchis que si aucun symptôme n’a été détecté lors des dernières 24 heures. Après une commotion cérébrale, un joueur est dans l’obligation de consulter un expert neurologue 48h après l’incident. Il est ensuite possible de reprendre des exercices aérobiques légers tels que le vélo ou la natation, mais à des intensités et à une durée réduites. Les curseurs d’intensité augmentent au fil des paliers, passant à la course à pied en troisième temps, puis à la musculation. Ce n’est qu’au cinquième palier que l’individu est autorisé à reprendre l’entraînement avec contact, mais sans exercice mobilisant le crâne. Vient enfin le retour à la compétition, qui doit être validé par un expert neurologue. La durée de ce retour au jeu (RTP) s’étale sur 1 à 3 semaines en fonction des cas. Celui-ci « est obligatoirement individualisé », insiste fortement la FFF.