PSG : l'incroyable prédiction de Luis Enrique avec Botafogo en décembre | OneFootball

C’est une déclaration liant le PSG à Botafogo qui, sur le moment, pouvait prêter à sourire. Mais six mois plus tard, elle résonne comme une surprenante prophétie.

En décembre 2024, Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, s’était en effet laissé aller à une prédiction audacieuse : « PSG-Botafogo, je peux le garantir. Enfin… presque. » Une phrase lancée avec assurance en marge du tirage au sort de la Coupe du monde des clubs 2025, au cours duquel le club parisien figurait dans le chapeau 1. À l’époque, Botafogo venait de remporter la Copa Libertadores et faisait partie des équipes que Paris pouvait croiser dès la phase de groupes.

Et comme annoncé, le sort en a décidé ainsi : le PSG s’est retrouvé dans le groupe B aux côtés de l’Atlético de Madrid, des Seattle Sounders… et de Botafogo. Une prédiction étonnamment juste, mais que personne n’aurait imaginée devenir si lourde de conséquences.

Le coup parfait de Botafogo face au PSG

Dans la nuit, sur la pelouse de Los Angeles, la prophétie de Luis Enrique a en effet pris une tournure amère. Favori logique de cette Coupe du monde des clubs, le PSG s’est incliné 1-0 face au club brésilien. Malgré une domination presque totale — possession, occasions franches, pression constante — les Parisiens n’ont jamais réussi à faire sauter le verrou défensif d’un Botafogo héroïque, porté par un gardien exceptionnel, John.

Le seul but de la rencontre est venu contre le cours du jeu, à la 37e minute, sur une frappe d’Igor Jesus déviée par Pacho. Ce coup de tonnerre a laissé les Rouge et Bleu sans réponse, malgré les nombreux changements opérés par Luis Enrique pour relancer son équipe.

Cette défaite inattendue fragilise la position du PSG dans le groupe, et rend impérative une victoire contre Seattle pour espérer la qualification. Pour un club qui avait brillamment battu l’Atlético quelques jours plus tôt (4-0), ce revers est un rappel brutal : aucun match n’est gagné d’avance.

Botafogo, donné outsider, a non seulement validé sa présence dans le tournoi comme l’avait “prévu” Luis Enrique, mais a surtout écrit une page historique de son histoire en faisant tomber un géant. Une prédiction devenue réalité… au goût amer pour Paris.

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