Tribune Nantaise
·20 de junio de 2025
Pourquoi Moses Simon devrait être vendu bien moins cher que Ludovic Blas ou Diego Carlos ?

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·20 de junio de 2025
Depuis son arrivée au FC Nantes en provenance de Levante lors de la saison 2019-2020, Moses Simon a conquis le cœur des supporters. Ailier rapide, technique et souvent décisif, il a porté les couleurs du club lors de 201 confrontations, au cours desquelles il a trouvé le chemin des filets 37 fois et délivré 42 passes décisives (dont 8 buts et 10 passes cette saison).
Pressenti pour signer au Paris FC dès cet été, l’international ivoirien ne devrait coûter « que » 7 millions d’euros au promu (L’Équipe), malgré une valeur marchande estimée à 12 millions d’euros (Transfermarkt). Un chiffre qui interroge, car il classerait le joueur à la onzième place des transferts sortants les plus chers de l’histoire du club, bien loin des 15 millions de Ludovic Blas et Diego Carlos. Pour donner un ordre d’idée, 7 millions d’euros est la somme déboursée par l’Olympique Lyonnais en 2006-2007 pour s’offrir les services de Jérémy Toulalan.
Tribune Nantaise s’est penché sur la question. Tout d’abord, il faut garder en tête que Moses Simon, aussi bon soit-il, va fêter ses 30 ans le 12 juillet prochain. Cela peut paraître insignifiant au vu de la longévité de certains joueurs aujourd’hui, mais c’est l’un des principaux arguments qui expliquent ce prix.
Ensuite, il n’est qu’à un an de la fin de son contrat. Il a le salaire le plus important du club, avec 200 000 euros par mois. Il devance Anthony Lopes (190 000€) et Mostafa Mohamed (148 000€) en haut du classement. Baisser la masse salariale étant l’un des objectifs de Waldemar Kita, cette vente permettrait au FC Nantes d’économiser une belle somme d’argent en plus des 7 millions du transfert.
La saison 2024-2025 vient tout juste de se terminer, et peu de ventes ont d’ores et déjà été réalisées. Parmi les clubs français, peu sont capables (hors podium) de débourser une telle somme au tout début de mercato. Ils préfèrent vendre d’abord, pour mieux voir venir les potentiels transferts.
De plus, Moses Simon souhaite obtenir la nationalité française, qu’il attend déjà depuis plusieurs mois. Une contrainte administrative, qui le force à rester en France jusqu’à son obtention. En prenant toutes ces données en considération, on comprend que les dirigeants du FC Nantes n’ont que peu de marge de manœuvre quant à la vente de leur joueur.