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·23 de julio de 2025

Pour la DNCG, les clubs de Ligue 1 vont mieux mais sont « loin d’être guéris »

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La DNCG était particulièrement redoutée par les clubs de Ligue 1 cet été même si on n’a pas tellement tremblé du côté du RC Lens, qui a beaucoup vendu ces derniers mois. Mais contrairement à ce qui était craint voire pressenti, il n’y a pas eu de casse. Lyon a frôlé la correctionnelle, mais personne n’a été relégué en Ligue 2.

Le président de la DNCG Jean-Marc Mickeler fait le bilan de la situation des clubs hexagonaux dans les colonnes de L’Equipe. Il souligne un mieux, mais rappelle que le chemin reste long pour que le foot français soit hors de danger : « Nous restons dans la course, toujours vivants, mais sous anti-inflammatoires _ loin d’être guéris, même si je perçois aujourd’hui une volonté collective de se soigner, pas toujours présente auparavant. La saison 2024/2025 s’achève avec une perte d’exploitation d’environ 1,3 milliard d’euros (dont 1,1 milliard d’euros en L1). Avec près de 800 millions d’euros de plus-values de cession de joueurs, la perte nette devrait avoisiner 400 millions €. Ces chiffres confirment nos prévisions partagées avec les clubs dès le mois de décembre. De même, et sans surprise, les budgets présentés pour la saison 2025/2026 affichent un déficit opérationnel lui aussi de l’ordre de 1,3 milliard d’euros. »


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« Si on a très tôt tiré le signal d’alarme, c’est pour sensibiliser en amont les actionnaires à la nécessité d’intervenir »

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Quant à l’absence de relégation de la Ligue 1 vers la Ligue 2 alors qu’un ton assez menaçant était employé du côté du gendarme financier ces derniers mois, il commente : « On doit s’en féliciter. Si on a très tôt tiré le signal d’alarme, c’est pour sensibiliser en amont les actionnaires à la nécessité d’intervenir. Concrètement, ils ont apporté ou garanti près de 400 millions d’euros pour terminer 2024-2025 et 700 millions d’euros pour couvrir 2025-2026, soit 1,1 milliard d’euros validés par la DNCG. Ce qui a permis d’éviter les faillites. Ils ont fait leur devoir. Mais pour certains, cela devient de plus en plus compliqué. C’est pour cela que l’on est loin d’être guéris. Ce rythme n’est pas tenable : certains clubs ne pourront pas réinjecter autant pendant trois ans. C’est pourquoi il faut poursuivre les efforts de réduction des charges et de renforcement des fonds propres. » Concernant les incertitudes liées au succès de la nouvelle chaîne de la LFP, il ajoute : « Les clubs sont prévenus et préparés : ils savent qu’ils vont traverser deux années très difficiles, mais qu’avec une discipline maintenue, ils devraient disposer des moyens de résister jusqu’en 2027. Au-delà, ce sera plus compliqué si les efforts ne se poursuivent pas. Il faut que la chaine lancée par la Ligue rencontre le succès attendu d’ici 18 à 24 mois. »

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