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·3 de febrero de 2025

Plainte formelle du Real Madrid à la Fédération espagnole : la traduction en français

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Le Real Madrid a envoyé une plainte formelle à la Fédération espagnole de football. Dans celle-ci, il a inclus plusieurs requêtes et exigences. Voici la traduction en français de l’intégralité du document effectuée par Gjon Haskaj.

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La plainte du Real Madrid à la Fédération espagnole de football

Monsieur le Président,


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Le Real Madrid Club de Fútbol soumet cette plainte formelle à la Fédération Royale Espagnole de Football concernant la performance scandaleuse de l’arbitrage et de la VAR lors du match joué le 1er février 2025 contre le RCD Espanyol. Les événements qui se sont déroulés lors de ce match ont dépassé toute marge d’erreur humaine ou d’interprétation arbitrale.

Ce qui s’est passé au stade RCDE représente le point culminant d’un système d’arbitrage complètement discrédité, dans lequel les décisions contre le Real Madrid ont atteint un niveau de manipulation et de falsification de la compétition qui ne peut plus être ignoré.

Les deux décisions arbitrales les plus graves de ce match ont une fois de plus mis en évidence les deux poids deux mesures avec lesquels le Real Madrid est arbitré :

1. Le tacle brutal sur Kylian Mbappé, par derrière, au mollet et sans aucune possibilité d’obtenir le ballon, effectué à la 60e minute du match par le joueur de l’Espanyol, auteur du but de la victoire de son équipe, qui méritait une expulsion immédiate comme l’a souligné la presse mondiale, s’est terminée par la décision de l’arbitre, Alejandro Muñiz Ruiz, de ne donner qu’un carton jaune sans que la VAR, sous la direction de Javier Iglesias Villanueva, n’intervienne pour corriger une décision manifestement erronée, laissant impunie une agression qui, dans n’importe quelle autre compétition, aurait été sanctionnée de manière exemplaire.

Il est particulièrement grave que l’arbitre du match ait déclaré dans le procès-verbal que l’action s’est déroulée « dans le litige du ballon » (sic), déformant et falsifiant ainsi la réalité de ce qui s’est passé, dans le seul but concevable de justifier sa décision arbitraire.

Une affirmation qui, loin d’être soutenable, est démentie par le fautif lui-même qui, interrogé après le match, a reconnu sans équivoque qu’« il savait qu’il était impossible de l’arrêter dans sa course » et qu’« il a essayé de l’arrêter du mieux qu’il pouvait », admettant également que « c’était un tacle un peu méchant ».

Il ne pouvait pas être plus clair : il n’y avait aucune intention de disputer le ballon, mais plutôt la volonté expresse d’arrêter l’adversaire à tout prix avec une action inacceptable non seulement pour sa gravité et son caractère antisportif, mais aussi pour le danger qu’elle comportait pour l’intégrité physique de notre joueur, raison pour laquelle la décision de l’arbitre et l’inaction de la VAR sont d’une gravité incontestable.

2. À la 21e minute de la première mi-temps du match, Vinicius Jr. a marqué un but tout à fait légal, qui a été refusé pour une prétendue faute antérieure de Kylian Mbappé, bien que les images montrent que dans cette action, c’est notre joueur qui a été victime d’une faute, un penalty clair, mais le but a été refusé et un penalty en faveur a été transformé en une faute du Real Madrid, sans que la VAR n’intervienne pour corriger l’erreur ou même indiquer à l’arbitre de revoir l’action sur le moniteur.

Le scandale généré par ce match a une fois de plus eu des répercussions mondiales, la presse internationale dénonçant l’utilisation biaisée de la VAR en Espagne et le manque de crédibilité de l’arbitrage espagnol.

Malgré les informations parues dans les journaux sportifs selon lesquelles le Comité technique des arbitral aurait pris des mesures disciplinaires, les arbitres Muñiz Ruiz et Iglesias Villanueva ayant été envoyés « au frigo », même en supposant que ces mesures soient vraies, la seule chose qu’elles prouvent est la gravité des décisions arbitrales prises lors du match et l’incohérence du système d’arbitrage actuel.

La reconnaissance même d’erreurs d’une telle ampleur par l’instance responsable démontre le caractère grossier et injustifiable des actions tant de l’arbitre de terrain que de la VAR et renforce la dénonciation par le Real Madrid du préjudice systématique qu’il subit.

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Rafael Louzan, président de la RFEF avec Florentino Pérez, président du Real Madrid (Photo by Angel Martinez/Getty Images)

Cependant, le problème ne se pas résout par des sanctions tardives et individualisées lorsque les décisions prises, comme dans ce cas, affectent directement l’issue de la compétition.

Ce qu’il faut vraiment, c’est une réforme structurelle qui empêche ces événements de se reproduire, comme cela s’est produit à plusieurs reprises au détriment du Real Madrid et de l’intégrité du championnat.

Compte tenu de la gravité de ce qui s’est passé, le Real Madrid exige que la RFEF lui remette immédiatement les audios de la VAR concernant les deux actions clés du match :

1. Les audios de la communication entre la VAR et l’arbitre de terrain lors de l’action du tacle du joueur Carlos Romero sur Kylian Mbappé.

2. Les enregistrements audio de la communication entre la VAR et l’arbitre sur le terrain lors du but refusé à Vinicius Jr.

3. Les conversations qui ont eu lieu entre les membres de la salle de la VAR lors des deux actions.

La connaissance du contenu de ces audios est essentielle pour éclairer les décisions prises et la performance des arbitres. Ce scandale arbitral n’est pas un cas isolé. Le système arbitral espagnol est complètement vicié et structurellement conçu pour se protéger, avec l’appui des Commissions de discipline dépendant de la RFEF elle-même, qui refusent systématiquement de sanctionner les arbitres, modifient les sanctions arbitraires, bref, maintiennent un système déjà qualifié de frauduleux par la justice ordinaire elle-même.

Les graves problèmes structurels de l’arbitrage espagnol sont apparus au grand jour ces dernières années, avec des révélations qui ont mis en évidence des pratiques incompatibles avec la transparence et l’impartialité qui devraient régir la concurrence. Cependant, malgré l’ampleur du scandale et l’érosion de la crédibilité du système, il n’y a pas eu de véritable réforme ni de purge effective des responsabilités.

Ce qui s’est passé au stade RCDE n’est ni un épisode isolé ni une simple erreur d’arbitrage. C’est la manifestation la plus récente et la plus grossière d’un système arbitral dont la crédibilité a été complètement érodée, non seulement par l’accumulation de décisions qui l’ont rendu suspect, mais aussi par sa propre structure, conçue pour fonctionner sans contrôle efficace et en dehors de toute exigence d’impartialité.

Un système entretenu et protégé par la Fédération elle-même, à travers ses présidents successifs, par un réseau d’intérêts croisés où le collectif arbitral, loin d’être un organe strictement technique soumis à des critères de neutralité et d’excellence, est devenu un acteur politique au poids déterminant dans les processus électoraux fédératifs.

Lorsque ceux qui devraient être l’objet de la surveillance et du contrôle sont en même temps un facteur décisif dans l’élection de ceux qui devraient exercer ce rôle de surveillance, le résultat est celui que nous connaissons. Un clientélisme institutionnalisé qui fait de l’arbitrage un pouvoir intouchable au sein même de la Fédération, assurant sa pérennité sans que même les plus grands scandales ne suffisent à pousser réellement à une réforme structurelle de son fonctionnement.

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Le conseil d’administration du Real Madrid (realmadrid.com)

Les irrégularités dans l’utilisation de la VAR contre notre club ont été accréditées par des décisions de justice, qui ont montré comment les images montrées aux arbitres ont même été manipulées pour induire des décisions erronées contre le Real Madrid.

L’arrêt n° 287/2023 du Tribunal social n° 47 de Madrid et celui du 7 décembre 2023, rendu par le Tribunal social n° 32 de Madrid, rapport 497/2023, ont déclaré qu’il était prouvé que l’arbitre VAR avait caché des images clés à l’arbitre, ce qui a conduit à l’expulsion injuste de notre joueur Vinicius Jr, démontrant une action qui transcende l’erreur humaine, jusqu’à l’intentionnalité.

La même manipulation d’images a été répétée le 3 janvier 2025 dans le même scénario, ce qui montre qu’il ne s’agit pas d’erreurs ponctuelles, mais d’une forme d’action récurrente, utilisée comme mécanisme pour nuire au Real Madrid.

L’inaction arbitrale face aux insultes racistes, dénoncée par ce parti en vain face à la permissivité des commissions disciplinaires de la RFEF, non seulement aggrave le problème, mais ajoute un nouveau facteur de discrédit au système arbitral et à la Fédération espagnole de football elle-même.

En attendant, la réalité est que la structure arbitrale et disciplinaire continue à fonctionner sans changement, perpétuant un système qui s’est avéré corrompu de l’intérieur, qui ne se préoccupe que de poursuivre les protestations contre les arbitres et toutes les autres plaintes ou manifestations qui mettent en lumière la réalité du système arbitral espagnol ou que les responsables n’apprécient tout simplement pas.

Le scandale généré par ce dernier match, dont les répercussions ont dépassé nos frontières, n’est pas un événement isolé ou un incident mineur, mais la confirmation sans équivoque que la compétition est entachée de décisions arbitrales dont la justification est indéfendable.

Le Real Madrid ne peut accepter que la compétition continue d’être régie par un système arbitral discrédité, dont les principaux responsables, loin d’être écartés, continuent de jouer un rôle décisif dans la prise de décision.

Des changements superficiels ne suffisent pas, pas plus que le remplacement de quelques cadres dirigeant ; la seule façon de restaurer la crédibilité de l’arbitrage espagnol exige une réforme complète qui inclut, comme élément essentiel, le remplacement des arbitres dont les liens avec des périodes douteuses compromettent la légitimité du système et perpétuent son manque de transparence.

Il ne suffit pas de procéder à des ajustements superficiels ou d’appliquer des protocoles qui ne modifient pas le fond du problème, ni de convoquer des réunions vides de tout contenu réel, qui ont en réalité pour seul but de perpétuer un système qui, en termes judiciaires, a été qualifié de « systémiquement corrompu ».

Le système arbitral doit être renouvelé dans son intégralité, de sa structure à ceux qui le composent, en établissant des mécanismes de contrôle efficaces qui empêchent que le scénario qui a conduit le football espagnol à cette situation de discrédit absolu ne se reproduise à nouveau.

Compte tenu de la gravité de ce qui précède et de la répétition d’irrégularités qui affectent l’intégrité de la compétition, une copie de cette lettre est envoyée au Conseil Supérieur du Sport (CSD), afin qu’il prenne connaissance de la situation et, le cas échéant, qu’il adopte les mesures qu’il juge appropriées.

José Luis del Valle Pérez Secrétaire du Conseil d’administration du Real Madrid

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