FerveurLyonnaise
·11 de diciembre de 2024
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Ce mercredi midi se sont présentés Rayan Cherki et Pierre Sage devant les médias avant le match de la 6e journée d’Europa League. Les deux hommes se sont exprimés à un peu plus de 24 heures de la réception du club allemand pour le premier gros choc de la semaine.
Le premier match contre Francfort entâme une série de deux grosses affiches, que pensez-vous de ce calendrier ?
Nous allons gérer le match contre Francfort, puis en fonction de ce qui se passera demain, nous déciderons de notre approche pour Paris. Il y a une logique d’étape : nous franchissons la première, puis nous nous concentrerons sur la suivante. Leur principale force réside dans leur capacité à se projeter rapidement vers l’avant, notamment après une récupération du ballon. Ils mobilisent huit joueurs en phase défensive, tandis que deux attaquants restent en position de « portes de sortie ». Cette organisation leur permet de se créer de nombreuses occasions. Cependant, cela peut aussi ouvrir des espaces lors des phases de transition, ce qui nous offrira des opportunités. »
Comment gérez-vous la gestion du groupe ?
« Pour en arriver à notre situation actuelle, nous avons dû franchir de nombreux échelons. Nous l’avons fait avec efficacité. Aujourd’hui, nous sommes à une nouvelle étape, et ce match va nous permettre d’évaluer où nous en sommes. Concernant la valeur de l’adversaire, je ne peux pas me prononcer précisément : il existe toujours une différence entre une valeur potentielle et une valeur affichée. Cependant, cette équipe figure parmi les plus compétitives que nous avons affrontées cette saison. Mais nous avons déjà joué contre les cadors de notre championnat, donc nous sommes prêts pour ce type de confrontation. Nous affronterons une équipe un peu différente de celles que nous avons déjà rencontrées. Cela dit, nous avons battu Nice, qui est une très bonne équipe de notre championnat, avec trois buts d’écart. Je pense donc que nous sommes capables de relever ce défi. »
Que demandez-vous aux joueurs avant ces matchs ?
« Je demande aux joueurs de préparer chaque match avec rigueur et ambition, car c’est la meilleure manière d’aborder les suivants. Nous allons jouer dans trois compétitions différentes. En termes de gestion d’effectif, il est évident que nous pourrons donner plus de temps de jeu à certains joueurs si nécessaire. Toutefois, si cela ne s’impose pas, nous n’utiliserons pas cette option. »
Voyez-vous une amélioration dans l’équipe ?
« La construction d’un jeu collectif demande du temps. Aujourd’hui, il est difficile d’évaluer précisément où nous en sommes par rapport à nos objectifs finaux. En revanche, nous pouvons mesurer nos progrès par rapport à notre point de départ. Nous avons progressé, mais cela reste un travail de longue haleine. Être performant sur 5 ou 10 matchs, c’est à la portée de beaucoup d’équipes. Mais les grandes équipes restent performantes sur 40 matchs et plusieurs saisons. Nous avons beaucoup travaillé sur les transitions, et je pense que nous avons encore des progrès à faire sur la défense placée. Bien que des améliorations soient visibles, il reste une marge de progression. »
Pensez-vous que Rayan Cherki est devenu le facteur X de l’OL ?
« Rayan a su lier son talent à ses objectifs et aux perspectives qu’il souhaitait se donner. Tant qu’il n’avait pas pris conscience de ce chemin, il était compliqué de le gravir. C’est un long parcours, qui repose sur sa capacité à tenir dans la durée. Il y a eu une prise de conscience de sa part, et en tant que staff, nous avons décidé de l’accompagner dans cette démarche. Je pense que Rayan a toujours été à l’écoute, mais c’est surtout dans la mise en pratique et sur la durée qu’il y avait des lacunes. Aujourd’hui, il tire parti des bons retours et des encouragements, ce qui le pousse à mettre son talent à la hauteur de ce qu’il aurait dû afficher depuis longtemps. »
Trouvez-vous que Rayan a changé depuis plusieurs semaines ?
« Quand Rayan Cherki a prolongé son contrat et s’est pleinement investi dans notre saison, nous sommes entrés en mode « projet » avec lui. L’objectif est de l’aider à devenir le joueur qu’il peut être. Ce travail avait déjà commencé l’an dernier, mais les événements de l’été ne lui ont pas permis de se transformer. Nous travaillons individuellement avec lui, mais nous lui demandons aussi de jouer un rôle actif : d’être le capitaine de son propre épanouissement. »
Impatient de débuter cette grosse semaine ?
« C’est une belle semaine qui nous attend. Nous l’avons bien débutée à Angers, mais nous sommes pleinement concentrés sur le match de demain. On sait que Francfort est dans une bonne dynamique. Ça va être un beau match, on va donner le maximum, puis seulement après, nous penserons à Paris. »
Comment expliquer votre début de saison ?
« Je n’ai pas changé grand-chose. J’ai toujours été un joueur qui aime le football et le travail. J’ai simplement trouvé l’homme et le footballeur que je voulais être, et c’est ça qui fait la différence. Ça se ressent à chaque match. Je donne le maximum pour l’équipe et j’essaie de faire plaisir à mes coéquipiers et aux spectateurs. J’ai envie de prendre du plaisir sur le terrain, de donner du plaisir aux autres et de ramener un peu du football d’avant. Plus tu joues, mieux tu te sens, et plus tu crées des automatismes avec tes coéquipiers. Ça permet de maintenir un niveau régulier. Je suis là pour donner le maximum dans le temps de jeu qu’on me donne. Mon objectif est d’être le meilleur à chaque fois que je suis sur le terrain. Je regarde beaucoup mes matchs, cela me permet d’identifier les points où je peux progresser et trouver des moyens d’embêter l’adversaire. À l’entraînement, nous travaillons beaucoup sur ces aspects. »
Qu’est-ce qui compte le plus quand vous êtes sur un terrain ?
« Je suis quelqu’un qui veut donner du plaisir, qui essaie de réaliser de belles choses avec le ballon tout en restant efficace. J’aime dribbler et jouer avec joie. Des idoles, j’en ai eu beaucoup, mais celui qui m’inspire le plus, c’est Cristiano Ronaldo. Sa longévité est exemplaire, et c’est sur lui qu’il faut prendre exemple. »
Que représente la coupe d’Europe pour vous ?
« J’ai eu la chance de jouer une demi-finale de Ligue des champions, mais j’ai envie de vivre des choses exceptionnelles avec l’OL. Mon rêve est de remporter un titre ici et de vivre de belles épopées dans toutes les compétitions. »