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·10 de mayo de 2025
Pas de ventes, pas de bruit... mais des millions : le plan Fredberg à Anderlecht

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·10 de mayo de 2025
Anderlecht ne pourra pas compter cet été sur un énorme budget transferts ou des achats spectaculaires à plusieurs millions. Pourtant, le club va bel et bien recevoir de l'argent supplémentaire... sans devoir vendre le moindre joueur.
La clé ? Les clauses de revente intelligemment intégrées par Anderlecht lors des transferts de jeunes talents, souvent issus de Neerpede. Sous la direction sportive de Jesper Fredberg, il est devenu courant de négocier un pourcentage sur la plus-value en cas de revente future.
Ce mécanisme génère des revenus passifs pour le club, parfois même dans l’année qui suit le départ du joueur. Et selon la Dernière Heure, plusieurs anciens du club pourraient rapporter gros dans les mois à venir.
Le premier dossier en ligne de mire est celui de Noah Sadiki. Le milieu de terrain de l’Union Saint-Gilloise serait proche d’un transfert important, estimé à environ 15 millions d’euros. Anderlecht toucherait 10 % de la plus-value, soit près d’un million d’euros. Un joli bonus, surtout pour un joueur aujourd’hui actif chez le rival bruxellois.
D’autres anciens joueurs pourraient aussi rapporter. Si Zeno Debast venait à quitter le Sporting Portugal pour un montant supérieur à celui de son transfert initial ou en activant certaines primes, la valeur totale de l’opération pourrait dépasser les 25 millions d’euros. Même logique pour Julien Duranville : à Dortmund, un transfert ou des bonus déclencheraient une clause qui garantirait à Anderlecht entre 10 et 15 % de la plus-value.
Lucas Stassin, désormais à Saint-Étienne, a lui aussi généré un revenu additionnel pour Anderlecht. Vendu initialement à Westerlo avec une clause de revente, il a permis à son club formateur d’empocher une part lors de son transfert en France. Dans certains cas, Anderlecht bénéficie même d’un "pourcentage sur le pourcentage" négocié par d'autres clubs.
À cela s’ajoute une réalité : Anderlecht doit parfois aussi verser des pourcentages à d’anciens clubs. Plusieurs joueurs actuels, comme Jan-Carlo Simic, ont déclenché des clauses liées à leurs performances. En cas de départ, une partie des revenus ira donc à leur précédent club.
Mais au final, le bilan reste largement positif. Des sources internes confirment que ces mécanismes ne bouleversent pas le budget annuel, mais participent à une stratégie financière plus stable sur le long terme. Autrement dit : les talents d’hier continuent à rapporter aujourd’hui… et encore demain.
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