Le Journal du Real
·7 de enero de 2025
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·7 de enero de 2025
Qui dit nouvelle année, dit nouvelle affaire ! Cette fois, c’est le transfert de Dani Olmo qui place le FC Barcelone sous les projecteurs. Si cet échange est un sujet brûlant sportivement, il met aussi en lumière une relation stratégique entre deux présidents : Florentino Pérez du Real Madrid et Joan Laporta du Barça.
Malgré leur rivalité, ces deux dirigeants partagent des alliances discrètes qui influencent les grandes manœuvres financières du football espagnol.
Le transfert de Dani Olmo a mis en lumière une coopération discrète entre Florentino Pérez et Joan Laporta. Selon Relevo, l’arrivée d’Olmo au Barça, qui a nécessité des ajustements financiers, a été rendue possible grâce au soutien d’acteurs financiers proches du Real Madrid.
Mais cette affaire ne s’est pas déroulée sans heurts, provoquant une forte opposition de LaLiga et de la RFEF, et suscitant la frustration d’autres clubs comme l’Atlético, le Sevilla et l’Athletic, qui estiment que le Barça bénéficie toujours d’une plus grande compréhension.
Le Real Madrid, bien que vigilant, a adopté une réaction plus mesurée, se distinguant ainsi de l’indignation des autres clubs. Un paradoxe dans le monde du football, où Madrid, malgré sa rivalité avec Barcelone, pourrait presque être perçu comme un allié.
Cette alliance discrète se manifeste également à travers le projet de la Superligue, que soutiennent ensemble le Real Madrid et le Barça, malgré le retrait de certains partenaires. Bien plus qu’une initiative financière, la Superligue est une véritable guerre contre l’UEFA et le modèle traditionnel du football européen.
Florentino Pérez y voit une chance de redéfinir l’économie du football, tandis que Laporta y voit une solution aux difficultés financières de son club. Relevo souligne que, bien que les deux clubs prennent parfois des positions publiques divergentes, la Superligue demeure un terrain commun pour leurs intérêts.
Les problèmes financiers du Barça, bien connus, sont une autre facette de cette coopération. Le Real Madrid intervient indirectement, en particulier à travers des alliés financiers proches de Pérez, comme Anas Laghrari.
Ce dernier a joué un rôle crucial dans les négociations avec des entités comme Goldman Sachs et JP Morgan, permettant à Barcelone de stabiliser ses finances. Une fois de plus, le pragmatisme de Pérez et Laporta prime, au-delà des rivalités visibles.
L’ampleur de cette coopération surprend, d’autant plus que, sur la scène publique, la relation entre Laporta et Madrid semble hostile, notamment à travers les déclarations incendiaires du président du Barça sur les liens présumés entre le Real Madrid et le régime franquiste.
Pourtant, malgré cette animosité, Laporta n’a jamais rejeté la coopération avec Pérez lorsque celle-ci se révèle stratégique. D’après Relevo, Laporta reconnaît en privé les avantages d’une telle alliance.
En fin de compte, cette relation entre Pérez et Laporta montre que, dans le football moderne, les intérêts économiques et institutionnels surpassent les rivalités sportives. Les deux clubs se battent sur le terrain, mais en coulisses, ils partagent des objectifs communs, qu’il s’agisse de défendre la Superligue ou de stabiliser leurs finances.