Olympique-et-Lyonnais
·9 de julio de 2025
OL - Kang : "J'ai dû faire un apprentissage express"

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·9 de julio de 2025
L'OL peut enfin respirer depuis ce mercredi 9 juillet 2025. Le dénouement a été positif, mais restera dans l'histoire du club, tant ce dernier n'est pas passé loin de la correctionnelle. Finalement, l'appel devant la commission de la DNCG fédérale a porté ses fruits. Pour sa première en qualité de présidente de l'OL, Michele Kang a marqué de précieux points et n'a pas suivi les pas de John Textor, fâché avec le gendarme financier depuis son arrivée en décembre 2022.
C'est donc avec un large sourire que l'Américaine est apparue devant le parterre de journalistes ce mercredi soir au Parc OL. "Je suis très excitée de partager les meilleures nouvelles possibles avec vous et avec l'ensemble de la communauté de l'Olympique lyonnais. Tout cela a pu se passer grâce à l'incroyable travail de l'équipe et de l'ensemble de l'équipe, pas seulement l'équipe de l'Olympique lyonnais, mais aussi de nombreux actionnaires, prêteurs, et les partenaires. Et nous travaillons jour et nuit, 24 heures par jour, dans les neuf derniers jours."
Ce travail de longue haleine a porté ses fruits. La preuve que Kang a apporté les garanties nécessaires demandées par la DNCG. La présidente a réfuté les sommes de cent millions d'euros avancées dans la presse, mais a confirmé qu'elle avait bien remis au pot avant ce passage devant la commission. Elle n'a pas été la seule d'ailleurs. "Ces nouvelles injections de cash viennent des actionnaires et moi-même. Et puis, il y avait une certaine quantité de garanties en cas que notre flux de cash tombe en dessous de 0. Entre actionnaires, prêteurs, il y avait des intérêts différents mais on a tous travaillé ensemble pour le bien de l'OL. C'était une mission collective et un but de sauver le club."
Dans cette mission de sauvetage, Michele Kang a dû faire un apprentissage express. Si elle a déjà eu affaire à la DNCG avec l'OL Lyonnes, "mais c'était beaucoup plus simple qu'avec les garçons", la présidente a pu compter sur des soutiens. Celui de Thierry Sauvage, ancien DG de l'OL Groupe, et qui a été d'une aide précieuse pour comprendre les rouages du gendarme financier et de ses demandes. "Il a travaillé jour et nuit avec nous. Je ne vois personne d’autre qui pourrait être plus utile que lui pour nous aider."
Jean-Marc Mickeler, qui a eu quelques prises de bec avec John Textor, a, lui aussi, joué son rôle de patron de la DNCG, preuve que le football français ne pouvait se passer de l'OL en Ligue 1. "J’avais vraiment besoin de comprendre. Il a passé beaucoup de temps, il était disponible pour que je comprenne la situation. Comprendre comment sa décision pouvait être prise." Propulsée sur le devant de la scène le 30 juin dernier, Michele Kang a dû suivre un apprentissage express pour répondre aux attentes. Des attentes qui semblaient pourtant claires, à savoir "prouver qu'on avait de la trésorerie. Chose que l'on n'avait pas faite auparavant."
Preuve, une fois de plus s'il le fallait, que John Textor n'en a certainement fait qu'à sa tête. Si elle n'a pas souhaité taper plus que ça sur son partenaire, Michele Kang veut faire "de notre mieux pour améliorer l'équipe, et travailler sur les disciplines financières. Mais, à mon avis, nous sommes dans le business du football, et tout commence par le succès sur le terrain. Nous devons avoir du succès. Cela ne veut pas dire que nous allons gagner chaque année le championnat, mais le succès sur le terrain amènera plus de fans et donc plus de partenaires commerciaux." Le discours se veut optimiste, mais loin de celui de son prédécesseur.