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·11 de julio de 2025

OL : avant le rachat, la DNCG aurait fait part de ses craintes

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Au moment de la reprise de l'OL par John Textor, la DNCG avait adressé un courrier à l'Américain et à Jean-Michel Aulas. Dans celui-ci, elle alertait sur le plan risqué du futur propriétaire de l'Olympique lyonnais.

Aujourd'hui, il apparaît assez clairement que John Textor n'avait pas les moyens de ses ambitions en rachetant, avec de l'aide, l'Olympique lyonnais. Mais en réalité, et alors que la commission d'appel de la DNCG a finalement maintenu le club en Ligue 1, la Direction nationale de contrôle de gestion aurait très vite émis des doutes quant à la viabilité du plan de l'homme d'affaires.

L'Équipe révèle qu'elle aurait fait part de ses inquiétudes à l'Américain lui-même, ainsi qu'à Jean-Michel Aulas. Un courrier qui daterait du 16 décembre 2022, et qu'aurait également reçu Thierry Sauvage, alors directeur général du club.


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L'échec de la levée de fonds, le coup de massue

Ce document serait explicite. Il insiste sur le besoin pour John Textor de bénéficier de 100% de circonstances favorables afin de retomber sur ses pattes. Il y a d'abord l'énorme emprunt auprès d'Ares de 429,8 millions d'euros. Divisé en deux tranches, 278,1 et 151,7 millions d'euros, il nécessite pour la première un remboursement à des taux allant de 2 à 8%. Pour la seconde, on grimpe à 15%, avec un pourcentage augmentant de 1 tous les 6 mois, jusqu'à 20% maximum.

Cette "tranche B", le natif du Wisconsin comptait la régler très vite. Il souhaitait recourir à un SPAC, une levée de fonds, qu'il voulait réaliser avec le fonds d'investissement ICONIC. Or, il ne va jamais réussir à monter l'opération. Aujourd'hui, le litige est patent entre les deux parties.

Un premier pan de la stratégie de John Textor tombe à l'eau. Il est finalement parvenu à recouvrir son deuxième emprunt récemment. La vente de ses parts à Crystal Palace pour 200 millions d'euros, dont 40 sont normalement prévus pour les comptes de l'OL, a servi à cela. Il n'est d'ailleurs pas dit qu'il ait réussi à le rembourser en intégralité, explique L'Équipe.

Des prévisions trop optimistes

La dette n'en finit alors plus de monter, allant jusqu'à dépasser il y a un an les 500 millions d'euros. Si elle s'est réduite depuis (elle s'élevait tout de même à 445,5 millions d'euros en décembre 2024), elle n'a finalement pas pu être résorbée, malgré la cession d'actifs comme la section féminine et de l'Arena. Pourquoi cela ? Car les prévisions étaient bien trop élevées et optimistes.

Tout était surévalué, des revenus opérationnels à la vente de joueurs, en pssant par la constitution de fonds propres. De fait, la DNCG observait dans sa lettre de décembre 2022 "que le retour sur investissement présenté sur la durée du Business Plan lui apparaît optimiste, qu'il pourrait nécessiter des apports complémentaires, et ce, dès la fin de la saison 2022-2023."

Textor ou la fuite en avant

Elle estimait à "200 millions d'euros", a minima, le "besoin de financement supplémentaire" de ce modèle. Une fragilité qui ne s'est jamais démentie, malgré les tentatives de John Textor pour enrayer la fuite en avant. Aujourd'hui, Michele Kang a repris les rênes pour le Eagle Football Group. Son compatriote, toujours dirigeant de la holding, se tourne vers d'autres projets, à Botafogo et en Angleterre. L'Olympique lyonnais, lui, va tenter de se redresser avec la seconde chance offerte par le gendarme financier.

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