Nasser al-Khelaïfi : " Pas de panique", la Ligue 1 finira bien à l’écran | OneFootball

Alors que la LFP cherche désespérément un diffuseur pour la Ligue 1, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, s’est voulu rassurant. Pour lui, l’unité du football français et la confiance envers Nicolas de Tavernost permettront de sortir de cette crise sans brader le produit.

Tandis que les droits TV de la Ligue 1 sont toujours sans preneur, le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, a choisi l’optimisme. À la sortie de l’assemblée générale de la LFP ce mardi à Paris, le dirigeant qatari s’est présenté, trophée de la Ligue des champions sous le bras, et un discours plein d’espoir à la bouche. "Il ne faut pas paniquer", a-t-il martelé, invitant le monde du football français à garder la tête froide et à jouer collectif, à l’image de son PSG triomphant face à l’Inter Milan (5-0) quelques jours plus tôt. "On a l’un des meilleurs championnats d’Europe", répète-t-il comme un mantra, même si les chiffres du marché semblent lui donner tort pour l’instant. Privée de diffuseur depuis la fin du contrat avec DAZN, la LFP prépare en urgence sa propre chaîne. La Ligue veut garder le contrôle et obtenir un minimum garanti. Une mission difficile, comme l’a rappelé Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, qui pilote ce dossier brûlant. Les discussions avec les opérateurs se poursuivent, mais les offres restent jugées très insuffisantes par les clubs.

Labrune le meilleur

Pour Nasser al-Khelaïfi, la solution viendra si tout le monde tire dans le même sens. Il appelle à "arrêter d’être négatifs", fustigeant l’autodénigrement ambiant : "Les diffuseurs jouent peut-être un peu avec nous", glisse-t-il. Une manière de dire qu’à force de douter de son propre produit, le football français sabote lui-même sa valeur. Le président du PSG a tenu à saluer le travail de Vincent Labrune, président de la LFP, qualifié de "meilleur président qu’on ait eu à la Ligue", ainsi que celui de Nicolas de Tavernost, "en qui on a toute confiance". C’est en étant soudés, comme les Parisiens en finale européenne, que la Ligue 1 peut espérer éviter l’écran noir sous-entend le président du PSG. Reste que l’urgence est réelle. Le championnat débute dans deux mois et aucun accord n’a encore été signé. Derrière le discours rassurant, c’est bien un nouvel été sous tension qui s’annonce pour les dirigeants du foot français.

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