Nantes : les deux gros tacles de Kita contre Kombouaré et Aristouy | OneFootball

Waldemar Kita, le président du FC Nantes, n'a visiblement pas gardé un bon souvenir des passages d'Antoine Kombouaré et de Pierre Aristouy à la tête des Canaris.

Waldemar Kita est un homme de punchline, qui déçoit rarement quand on lui tend un micro. Et il n'hésite jamais à écorcher ses anciens soldats. Après une nouvelle saison galère en bas de tableau, les Canaris ont finalement réussi à se maintenir en Ligue 1 pour une saison supplémentaire. Pour autant, Antoine Kombouaré, qui ne semblait plus vraiment s'entendre avec sa direction, a été écarté de son poste.

Et c'est Luis Castro, auteur de performances majuscules avec la modeste équipe de Dunkerque en Ligue 2, qui va le remplacer. Avec lui, Kita espère que la jeunesse nantaise sera mise en avant de manière plus conséquente, ce qui n'était pas vraiment le cas avec son prédécesseur. Dans un entretien accordé à l'Équipe, le boss du FC Nantes n'hésite pas à rappeler cela.

"On lui a donné une chance inouïe, on lui a augmenté son salaire"

"Oui, c'est le futur. On est allés en demi-finales de la Youth League (2024), on va la rejouer cette année et on était en finale des U19 cette année. Quand je vois qu'un garçon comme (Louis) Leroux marque et ne joue pas le match suivant, je m'interroge. On a aussi choisi un coach qui donne sa chance aux jeunes" a-t-il lâché en au moment d'évoquer la formation. Le Kanak appréciera.

Mais il n'est pas le seul à prendre un pique. Pierre Aristouy, intérimaire entre mai et novembre 2023, n'avait visiblement pas les meilleures relations avec Kita. Deux ans plus tard, ce dernier regrette encore son manque... de politesse. En évoquant les similitudes d'ambitions de jeu entre Aristouy et Castro, il se lâche.

"Sauf que lui (Aristouy), quand il aura la politesse d'échanger avec le président et de le respecter, il va déjà gagner beaucoup. On lui a donné une chance inouïe, on lui a augmenté son salaire et, pendant des semaines, il ne m'avait pas adressé la parole ou appelé pour savoir ce qui va, ce qu'il fait", a-t-il balancé. Une sortie qui ne manquera pas de faire réagir chez les Canaris. En attendant, Luis Castro sait qu'il va devoir jongler avec un président loin d'être le patient.

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