Monaco – OM : les mots dingues de Rabiot en quittant le stade | OneFootball

Adrien Rabiot, le milieu de l'Olympique de Marseille, était visiblement très remonté après la nouvelle déconvenue de son équipe face à l'AS Monaco sur la pelouse de Louis II (3-0). En effet, il n'a pas manqué de faire une sortie dingue.

L'Olympique de Marseille est retombé dans ses travers. Six jours après sa victoire acquise dans la douleur au Vélodrome contre Toulouse (3-2), il a explosé en plein vol sur la pelouse de Louis II face à Monaco (3-0). Résultat des courses, la deuxième place est à nouveau en possession des Monégasques. Pire que ça, c'est désormais tout un tas de concurrents qui menace l'OM dans la course à la Ligue des champions. La reine des compétitions européennes est donc encore très loin pour la bande à Roberto De Zerbi, qui va devoir se retrousser les manches si elle ne veut pas tout perdre.

Rabiot aurait sûrement dérapé...

Une chose est sûre, cette spirale négative semble mettre à rude épreuve les nerfs d'Adrien Rabiot. Alors qu'il avait déjà eu des mots forts deux semaines auparavant après la claque contre Reims (3-1), l'international français a préféré ce coup-ci laisser sa place à Geoffrey Kondogbia. La raison ? Un possible dérapage s'il avait pris la parole. "Si je vous parle, je vais dire des dingueries" a-t-il ainsi lâché en zone mixte à l'attention des journalistes. Un climat tendu qui contraste avec ses propos de vendredi en conférence de presse, où il avait prôné l'union sacrée.

"Il n'y avait pas de problème avec qui que ce soit. Je suis venu ici avec des objectifs bien clairs et ceux qui sont là doivent avoir les mêmes objectifs, bien clairs. Avec notre vécu, on est là pour leur faire prendre conscience de leur réalité, la Ligue des Champions, c'est important pour le club, mais aussi pour eux. Parfois, il faut donner un petit coup pour faire repartir. Mais il n'y a aucun problème, ça fait aussi partie de notre rôle. Il faut qu'on pousse tous dans le même sens. Il ne faut pas qu'il y en ait à 20 ou 30 % en dessous, sinon ça ne va pas le faire" avait-il ainsi exprimé, en réponse à son coup de gueule contre Reims. Nul doute que les murs ont dû trembler dans le vestiaire.

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