AllezPaillade.com
·16 de enero de 2025
In partnership with
Yahoo sportsAllezPaillade.com
·16 de enero de 2025
En conférence de presse, Jean-Louis Gasset était interrogé sur l’emploi de l’expression « mission impossible » quant à un espoir de maintien après la défaite face à Angers. Le coach pailladin revenait légèrement sur ses propos et promettait au moins de livrer bataille :
« J’ai dit « pratiquement mission impossible», parce que j’étais vraiment sous le choc. Pas que pour le résultat, mais pour la manière dont on a abordé ce match. La première mi-temps qu’on a faite, dans un match où on doit tout donner, j’ai senti des garçons timides. Avec ce qu’on avait vécu la semaine d’avant à Lyon, où j’avais beaucoup d’espoir même si le résultat avait été contraire, il y avait quand même, dans le contenu, dans la mentalité et surtout dans le fait de voir le ballon, on avait fait le match qui pouvait nous dire « en jouant comme ça, on y arrivera ». Contre Angers, en jouant comme on a joué en première mi-temps, on ne peut rien espérer. Il a fallu une mi-temps un peu tendue pour décomplexer, pour faire 20 minutes qui se tiennent, égaliser, mais on aurait dit que cette égalisation était comme une fin à soi. Alors que non, on était un à un, il fallait aller vite chercher le ballon au fond des buts et le poser sur le rond central pour dire « c’est que la première étape ». On avait égalisé juste. Ensuite, les deux cartons rouges mettent un grand coup sur la tête.
Crédits Iconsport
Après le match, c’est vrai que j’étais un petit peu KO, mais bon, on se relève de beaucoup de choses dans la vie. Il y a des coups durs bien plus importants. Dès le lendemain matin, j’ai tenu un autre discours parce qu’il reste un demi-championnat et qu’on n’a pas le droit, quand on joue l’avenir de pas mal de gens, d’abandonner. C’est moi qui dois mener cette révolte, j’essaie de trouver des mots pour la souffrance de nos familles, de nos supporters, de beaucoup de gens autour du club qui peuvent perdre leur emploi.
À partir de maintenant, vu qu’on est dos au mur, il faut qu’on joue les matchs à 100 %, mais qu’on ne calcule plus comme on l’a fait en première en mi-temps, où on attend quelque chose alors qu’il ne faut rien attendre. Il faut rentrer dedans, jouer le match à fond et après, le résultat sera le résultat. Voilà le discours.
[…] Mais tant qu’il y a de la vie, tant qu’il y a l’espoir, dans tous les combats que vous faites dans la vie, si la bougie est encore allumée, il faut aller au bout de ça. Le jour où on éteint la bougie, c’est bon. Mais je veux qu’il y ait cette révolte, mais qu’ils sachent qu’il y a de la souffrance autour de nous. Et c’est dur tout le temps de ne penser qu’à ça, d’avoir le ventre qui se noue, mais jusqu’au bout, on va lutter. »