MHSC – Clermont et l’histoire du pétard, c’était il y a un an… | OneFootball

C’était le 8 octobre dernier. Alors que le temps est radieux à la Mosson, le MHSC est sur le point de glaner sa première victoire à domicile en menant quatre buts à deux et peut se retrouver sixième au classement. Après deux doublés signés Mousa Tamari et Téji Savanier, et malgré l’expulsion en début de seconde période de Maxime Estève, les hommes de Michel Der Zakarian font le taff. C’est la fête en tribune, l’après-midi est belle et soudain, tout s’écroule ! Puis, alors que le temps additionnel a débuté, depuis la tribune Etang de Thau, une personne jette un pétard à quelques centimètres de Mory Diaw, le gardien clermontois. Il sortira sur civière, choqué. C’est décidé : après de nombreuses longues minutes à statuer au sein d’une cellule dite de crise, le match ne reprendra pas. Ce jour-là, personne n’oubliera également le discours lunaire de Pierre Marie Grappin, incriminant toute une tribune.

Laurent Nicollin, en conférence de son presse, ne mâchait pas non plus ses mots: « J’espère que le gardien de Clermont va bien. L’auteur du jet ? Espèce de connard. Sentiment ? Écœurement, désillusion, tristesse. Les joueurs s’étaient cassé le cul. Ubuesque. Avec des connards comme ça, on risque pas d’avoir d’ambition. »

(Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

Nous connaissons tous les sanctions. Un match à rejouer à huis clos, une fermeture partielle de la tribune Ethang de Thau et surtout, deux points retirés dont un avec sursis pour le Montpellier Hérault. La Paillade reste alors dans le ventre mou du classement. C’est un moindre mal, elle aura une deuxième chance pour récupérer des points sur le rectangle vert face aux Auvergnats.

Le 29 novembre, c’est le moment pour passer à autre chose. Mais dès la septième minute, les hommes de Michel Der Zakarian sont menés après un but improbable de Maxime Gonalons. Il s’en suit une domination des Pailladins mais sans arriver à conclure. Le salut viendra d’un pénalty de Téji Savanier à la quatre vingt septième minutes pour arracher un match nul qui laisse un goût amer en bouche des joueurs, du staff et du peuple orange et bleu. Ce résultat s’inscrit dans une longue série de six matchs sans victoires au cœur de l’automne.

Derrière, l’évènement est repris tout au long de la saison par les différents acteurs pour tenter de justifier, par moments, des nombreuses contre-performances alors que le mal semblait bien évidemment plus profond. La preuve, il dure encore.

Un épisode historique bien que négatif qui prend sa petite place dans les 50 ans du MHSC.