Metz - Stade rennais : Warmed Omari, au coeur de la tempête | OneFootball

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·3 de mayo de 2024

Metz - Stade rennais : Warmed Omari, au coeur de la tempête

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En grande difficulté face à Brest, Warmed Omari est depuis pris en grippe par une partie du public rennais, mais a reçu le soutien de son entraîneur et d'Adrien Truffert. (...)

La déception est grande chez les supporters rennais en cette fin de saison. Le Stade rennais pourrait ne pas jouer de coupe d’Europe du tout à l’issue d’une saison où les plus grandes ambitions étaient nourries, et la défaite du week-end dernier pourrait avoir scellé l’avenir du SRFC cette saison.


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Désormais 9e au coup d’envoi de la 32e journée, le club breton devra gagner et attendre un faux pas de ses concurrents les plus proches, Lyon, Marseille, voire Lens. Symbole du désarroi rennais en cette fin de saison, Warmed Omari a vécu un calvaire face à Brest, qui s’est poursuivi hors du terrain. Le défenseur, ciblé par une grande partie du public sur et hors des réseaux sociaux, est jugé responsable par certains de la grande fébrilité défensive rennaise.

« Ce n’est pas stigmatiser », tempère Julien Stéphan. « On parle avec tous les joueurs, on débriefe avec eux. Il faut rester de toute façon dans son projet personnel. La saison n’est pas terminée. Rester costaud sur le plan mental, ça fait partie d’une saison, d’une carrière, des moments difficiles. On l’encourage à continuer à travailler, rester solide sur le plan mental. Après c’est sûr que ce n’est pas facile à vivre pour les joueurs pouvant traverser une période difficile ».

Une saison difficile

C’est évidemment très difficile à vivre pour le jeune papa, qui a cette saison déjà été au coeur de la tempête, comme maintenant. En première partie de saison, Omari avait perdu sa place, récupérée avec le départ de Christopher Wooh à la CAN en janvier. « On a eu sur les 4 derniers mois, on a eu 3 mois positifs. Et dans ces 3 mois positifs il a joué tous les matchs », résume Stéphan. « Il a à mon sens réussi les 3/4 des 4 derniers mois. Et comme l’ensemble de l’équipe, et on s’associe à ça, on a raté aussi notre dernier quart ». Le prisme sous lequel juger Omari est aussi celui d’une attente. Celle autour d’un joueur ayant émergé à un très bon niveau au côté de Nayef Aguerd, et n’ayant pas confirmé depuis, entre blessures, bonnes prestations et grosses erreurs marquantes.

À l’image de l’équipe donc, Omari traverse une période très compliquée, mais reçoit encore le soutien de son coéquipier Adrien Truffert. « Je pense qu’il est un petit peu touché, ce qui est normal. C’est humain. Je n’ai pas de doute sur son caractère, je sais qu’il va rebondir, qu’il est fort mentalement. Des choses comme ça font un peu mal au coeur, mais ça ne l’empêchera pas de continuer de bosser et de s’accrocher. Mais le but n’est pas de tomber sur un joueur. C’est vraiment un tout, collectivement ».

Annoncé incertain jeudi par son coach, Omari pourrait cependant ne pas être conforté à son poste, comme cela l’avait été sous Bruno Genesio après son très mauvais match contre Lorient (1-2). « Comme ça a bien fonctionné pendant 3 mois, c’est logique de continuer encore un moment. Puis après si ça ne va pas, on peut repenser à changer bien sûr », a laissé entendre Stéphan.

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