Marc Zanotti : “Le destin a fait que quand j’étais à Bordeaux, l’année 96-97, le 13 novembre lors de mes 21 ans, c’est lui qui est aux commentaires d’un Lens-Bordeaux” | OneFootball

« S’il y a des joueurs qui m’ont marqué au Sporting dans les années 80 ? J’allais voir le Sporting à Mayol, et après j’ai une histoire particulière avec Delio Onnis. Il entrainait le Paris FC, et après il s’était retrouvé au chômage. Il habitait Sanary, il n’avait pas le permis. Je venais d’avoir mon permis, donc je passais le prendre, et il faisait ses petits tours de terrain. Le destin a fait que quand j’étais à Bordeaux, l’année 96-97, le 13 novembre lors de mes 21 ans, c’est lui qui est aux commentaires d’un Lens-Bordeaux. En fait, déjà, je fais le match, et de savoir qu’il est en haut, ça me fait quelque chose, et sur le banc il y a Rolland Courbis, qui m’avait fait venir par l’intermédiaire de Patrick Vernet, qui avait fait la transaction avec Rolland. En fait, je marque le jour de mon anniversaire. Là, Delio se lâche aux commentaires, il dit qu’il est très content avec son accent argentin, ‘c’est mon voisin !’. Je lui avais un peu dédié ce premier but, en marquant le jour de mon anniversaire… A chaque fois qu’on se voit, on en reparle parce que voilà… Et je me rappelle d’Albert Emon, ce coup franc qu’il met à Gaëtan Huard contre Lens à la dernière minute… J’étais un vrai passionné avec les albums Panini (sourire) ».

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