Lucas Chevalier (LOSC) a intégré « la crème des gardiens au niveau mondial » | OneFootball

Chaque saison, journalistes et éditorialistes réalisent des chapeaux afin de hiérarchiser les joueurs en fonction de leur poste. Lucas Chevalier, dernier rempart du LOSC, fait désormais partie des meilleurs dans les cages.

C’est une habitude prise chaque saison par les journalistes et éditorialistes de la radio RMC. D’un poste à l’autre, des gardiens aux attaquants de pointe en passant par les milieux défensifs, les latéraux ou les ailiers, ils hiérarchisent les meilleurs éléments à chaque position du chapeau 1 au chapeau 4. C’est ainsi qu’il débutait par les portiers et le premier chapeau, ce qui est donc considéré « comme étant la crème des gardiens au niveau mondial », rappelait ainsi Gilbert Brisbois.

Il y a un an de cela, Lucas Chevalier se retrouvait au sein du troisième chapeau aux côtés Gianluigi Donnarumma (PSG), David Raya (Arsenal) ou encore Jan Oblak (Atlético de Madrid). Il se retrouve aujourd’hui intégré au sein du chapeau 1, plus précisément à la dernière place de cette élite, signe d’une nette progression tout au long de l’exercice 2024-2025, sa deuxième saison pleine chez les Dogues.

Les chapeaux de l’After Foot

Grand fan de Lucas Chevalier, Thierry Barnerat, conseiller de Thibaut Courtois, estime néanmoins qu’il ne devrait pas, déjà, figurer parmi les meilleurs portiers du football mondial : « Pour moi, (Lucas) Chevalier doit être (chapeau) 2. C’est, pour moi, le plus haut potentiel. Mais il n’a pas eu assez de matchs à haute intensité pour vraiment atteindre le top. C’est le plus grand potentiel. Il est très proche de (Mike) Maignan, très très proche », expliquait-il ainsi sur les antennes de la radio RMC, commentant les chapeaux réalisés par les différents journalistes et éditorialistes mobilisés pour réaliser ce classement des gardiens.

Son analyse ne s’arrêtait pas là. Il poursuivait en comparant avec les gardiens qui, en général, performent sur le tard. Lucas Chevalier, du haut de ses 23 ans, a encore tout le temps de progresser : « Très peu de jeunes gardiens peuvent être brillants. Dans le gratin mondial, la moyenne d’âge est supérieure à 30 ans. Un gardien, généralement, se révèle à partir de 25 ou 26 ans et ses meilleures saisons, c’est autour de la trentaine. C’est un poste où l’on a besoin de l’expérience pour lire le jeu et être solide sur les interventions sur le plan émotionnel », concluait ainsi Thierry Barnerat.