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·13 de agosto de 2025

Lucas Chevalier (ex-LOSC et VAFC) sentait que c’était « le bon moment » pour rejoindre le PSG

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Officialisé samedi soir, Lucas Chevalier a pu prononcer ses premiers mots après son arrivée au PSG, alors qu’il devrait déjà être titulaire pour la finale de la SuperCoupe ce soir face à Tottenham.

Un challenge de taille pour Lucas Chevalier

C’était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines, c’est officiel depuis samedi : Lucas Chevalier est un joueur du PSG. Une arrivée qui enchante le portier de 23 ans : « C’est une fierté immense. Forcément, c’est un nouveau cap dans ma carrière : je franchis une étape supérieure. C’était important pour moi de le faire, et je sentais que c’était le bon moment. Quand la meilleure équipe de l’année, peut-être même la meilleure équipe du monde à l’heure actuelle, vous demande, c’est difficile de refuser. Il y a tout : c’est un club qui visait la Ligue des Champions et qui l’a remportée la saison dernière, parce qu’il le méritait, parce qu’il a le staff, les conditions d’entraînement et la direction au top du top. »


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Quand ils m’ont approché, c’était clair : je savais déjà que je voulais venir.Lucas Chevalier, gardien du PSG.

Mais le gardien est loin d’être impressionné et est persuadé qu’il va réussir chez les champions d’Europe, assurant n’avoir eu aucune hésitation au moment de les rejoindre : « Je suis un joueur ambitieux, qui sait qu’il peut réaliser de belles et de grandes choses. En arrivant ici, tout en restant en France, à Paris, la capitale, trois saisons au LOSC très bien menées, le timing est parfait. Tout était réuni pour que je vienne et que je performe. Quand ils m’ont approché, c’était clair : je savais déjà que je voulais venir », affirme-t-il.

L’occasion pour lui de revenir sur ses précédents affrontements avec son nouveau club lorsqu’il portait encore le maillot lillois : « Je n’ai jamais gagné contre Paris. Je pense qu’on a manqué de chance, car quand on venait au Parc, avec Lille, c’était toujours pendant les périodes de la saison où Paris était très en forme. Souvent, c’était au moment de la Ligue des Champions où il fallait garder le rythme, donc on payait un peu l’addition à chaque fois, rigole l’ancien Dogue. Cette atmosphère, tu sens quand même quelque chose de différent. Mais forcément, c’est la meilleure équipe de France, la meilleure équipe d’Europe. Donc elle est forcément au-dessus des autres. L’opportunité de pouvoir y venir est incroyable. »

Luis Enrique, l’élément déclencheur ?

« Avant tout, je tiens à remercier le président (Nasser Al-Khelaïfi), Luis Campos, Luis Enrique et tout son staff, ainsi que toutes les personnes qui ont travaillé pour me faire venir. C’est avec une grande joie que je suis ici, et que je porterai ce maillot avec amour et ambition, parce que c’est un club ambitieux. J’ai hâte de rencontrer les supporters. Je suis un gamin est en train de réaliser son rêve. Depuis tout petit, je veux jouer pour les très grands clubs Que ce soit Paris, la capitale, la France… ça me fait très plaisir. Et ensemble, je pense qu’on va gagner de nombreux titres », s’exclame le nouveau gardien du PSG jusqu’en 2030.

C’est peut-être le meilleur entraîneur du monde.Lucas Chevalier à propos de Luis Enrique.

Mais Chevalier l’affirme : s’il a rejoint le PSG, c’est en grande partie grâce à Luis Enrique et à sa philosophie de jeu. « C’est un coach qui a une manière de jouer particulière, où le rôle du gardien est primordial. L’énergie qu’il propose au bord du terrain, on la voyait aussi. Même dans des détails subtils, comme les célébrations de buts, on sentait une cohésion et une énergie importante. J’ai vraiment ressenti un intérêt fort de sa part que je vienne ici, alors oui, ça a pesé, forcément. Aujourd’hui, avec la saison qu’ils viennent de faire, c’est peut-être le meilleur entraîneur du monde. »

Une ascension fulgurante pour Lucas Chevalier

Quatre ans après ses débuts en Ligue 2 au VAFC, Lucas Chevalier est fier du chemin parcouru, même s’il était sûr de ses capacités : « C’est vrai qu’il y a quatre ans, je débutais en Ligue 2 à Valenciennes. Et aujourd’hui, je me retrouve là. J’ai franchi un cap important, mais je savais que je pouvais atteindre ce niveau. Je ne savais juste pas à quelle vitesse. J’ai toujours abordé chaque étape à fond : en Ligue 2, j’étais ultra motivé, et c’était pareil quand je suis revenu en Ligue 1. »

Pour le gardien, le travail et l’extrasportif jouent un rôle central dans cette réussite : « Je travaille beaucoup et je suis bien entouré. Ma famille, mes amis… c’est un environnement très sain. Tout est fait autour de moi pour que je puisse être dans les meilleures conditions, et c’est tant mieux. Je ne regrette rien de mon parcours. C’est sûr que c’est fulgurant, mais j’essaie de prendre cela sereinement pour relever ce challenge le plus calmement et exprimer mes qualités sur le terrain », explique-t-il.

Tout juste arrivé, le portier de l’équipe de France ne sera pas totalement dépaysé puisqu’il va retrouver d’anciennes connaissances : « J’ai déjà joué avec Bradley (Barcola) et Désiré (Doué) en équipe de France Espoirs. On a fait l’Euro ensemble, et c’est sûr que ça facilite les choses. Je connais pas mal de monde au club, il y a des anciens Lillois dans la coordination et le staff. Pour l’adaptation, c’est toujours un plus. Je suis quelqu’un de discret, je rentre par la petite porte. Je suis confiant dans le fait de m’intégrer naturellement, et je pense que ma personnalité fera en sorte que ce soit plus facile. »

Quentin PROVOST

Crédits photo : PSG

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