LOSC : les sautes de concentration, « un peu notre talon d’Achille » regrette Bruno Genesio | OneFootball

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·3 de mayo de 2025

LOSC : les sautes de concentration, « un peu notre talon d’Achille » regrette Bruno Genesio

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En dépit d’une maîtrise globale incontestable, le LOSC s’est parfois mis en difficulté seul lors de ses dernières sorties, à coups de passes mal ajustées ou de relances osées. Une fâcheuse tendance que Bruno Genesio et Benjamin André espèrent gommer, et qui est même devenu un sujet ces derniers jours.

Un LOSC incorrigible…

« J’en ai parlé aux joueurs cette semaine », « on en a discuté régulièrement ». Dans cette séquence de trois victoires consécutives qui appellent à la sérénité, le LOSC s’est pourtant fait quelques frayeurs sur des passes dans son propre tiers mal senties ou mal ajustées et en est bien conscient. Lucas Chevalier, régulièrement envoyé au casse-pipe face à Auxerre et Angers par Bafodé Diakité et Alexsandro, peut en témoigner, lui qui avait sacrifié « deux ou trois dents » face à l’AJA. « Il y a mieux à faire parce que peut-être que la prochaine fois, ça fera but », analysait-il après Angers.


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« C’est un peu notre talon d’Achille sur ces derniers matches, appuyait Bruno Genesio ce vendredi, en conférence de presse. Mais ce n’est pas que sur les derniers matches, c’est quasiment une longue histoire qui dure depuis quelques années (sourire). Il faut qu’on gomme ça. Ça peut être parfois un manque de concentration, parfois un excès de confiance. Je suis le premier à vouloir voir mon équipe jouer au football, repartir derrière, faire de belles sorties de balles.

On s’est quand même mis beaucoup en difficulté tout seul, sans que l’adversaire ne demande rien.Bruno Genesio, entraîneur du LOSC, à propos des erreurs de relance

Mais j’ai aussi envie qu’elle soit pragmatique et que, lorsqu’il faut jouer un peu plus long ou ne pas prendre de risques, ce soit le jeu qui dicte nos choix et non pas l’inverse. Parfois, je trouve qu’on oublie ça. Ça n’a pas porté à conséquence sur les deux derniers matches où on s’est quand même mis beaucoup en difficulté tout seul, sans que l’adversaire ne demande rien. Il faut qu’on corrige ça sur les trois derniers matches. »

…mais une correction non négociable contre Marseille ?

Benjamin André, toujours agacé par ces phases de jeu et le premier à remonter les bretelles de ses coéquipiers, confirme : « C’est dommage parce que sur l’ensemble d’un match, on est très cohérents et plutôt réguliers. Et puis, en l’espace d’une minute ou deux, on se met un peu dans des situations délicates alors qu’il n’y a pas lieu d’être. Encore une fois, c’est plus de la concentration. On a une équipe jeune et qui apprend. Ce sont des choses qui s’acquièrent avec l’expérience. C’est juste une question de concentration, ce n’est même pas physique. C’est vraiment dans la tête ».

Et de conclure, comme un appel en vue de la réception de l’OM, dimanche, contre qui la marge d’erreur sera bien plus fine : « Il faut se dire que de la première à la 95e, il faut tout bien faire, tout réussir, s’appliquer au maximum sur tout ce qu’on peut faire ».

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

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