Olympique-et-Lyonnais
·20 de septiembre de 2024
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L’attente a été longue, presque trop longue pour certaines. Après deux mois de préparation, l’OL féminin va enfin lancer sa saison en cette fin septembre. Championnes de France en titre, les Fenottes ont les honneurs de cette cérémonie d’ouverture. Initialement prévue samedi, la rencontre à Fleury a finalement été avancée de vingt-quatre heures et se tiendra ce vendredi à 21h (Canal Plus Foot) du côté de Bondoufle. Retrouver les Franciliennes rappelle forcément quelques mauvais souvenirs, puisque le club d’Île-de-France avait éliminé l’OL en demi-finale de Coupe de France et qu’Ada Hegerberg avait été blessée pendant de longues semaines après ce match. La Norvégienne n’est d’ailleurs pas de la partie ce vendredi. Elle n’est d’ailleurs pas la seule absente, car Wendie Renard, Amel Majri ou encore Inès Benyahia n’ont pas fait le déplacement, après n’avoir joué aucune minute durant la préparation estivale.
C’est peut-être le gros point noir de cet été côté lyonnais. En plus d’avoir perdu certaines cadres (Cascarino, Mbock), le club lyonnais doit faire avec des physiques fluctuants en ce début de saison. Toutefois, Joe Montemurro ne se voulait pas alarmiste alors que l’OL a eu du mal à recruter. "On a un excellent groupe, un très bon staff, donc on peut faire en sorte de faire les choses comme il faut : intégrer les unes et les autres au bon moment pour qu’elles soient bien physiquement et mentalement. Dans ma carrière, je n’ai jamais voulu que mon équipe soit au meilleur de sa forme en août et septembre, mais qu’elle s’améliore semaine après semaine."
Après trois matchs amicaux et trois victoires, l’entraîneur australien va connaitre sa première officielle sur le banc de l’OL ce vendredi soir. Et c’est probablement la plus grosse attente de cette saison. Après trois ans sous le règne de Sonia Bompastor, la formation rhodanienne entame un nouveau cycle avec Montemurro. Le coach a déjà cherché à imposer sa patte durant les deux mois de préparation, à l’image de ce 3-4-3 instauré lors des amicaux.
Un dispositif qui s’est expliqué par les nombreuses absences, mais aussi par la volonté de l’ancien coach d’Arsenal et de la Juventus Turin de proposer un jeu attrayant. Cela s’est vu en préparation, reste à le prouver quand ça compte. Début des hostilités ce vendredi soir contre une équipe de Fleury qui laissera bien moins d’espace. Fabrice Abriel a certes mis les voiles vers le PSG, Frédéric Biancalani compte bien reprendre le flambeau pour faire du club du 91 une des valeurs sûres de cette Première Ligue nouvelle génération.