Ligue 1 – Vers un plan d’action des présidents pour sauver DAZN ? | OneFootball

Après avoir acquis les droits de diffusion en direct de 8 matches sur 9 pour environ 400M d’euros par an, DAZN semble avoir du mal à rentabiliser. Cette situation inquiète de nombreux présidents de Ligue 1.

Le flop DAZN

Alors qu’ils pourraient être le diffuseur de la Ligue 1 jusqu’à la saison 2028-29, il existe une clause de sortie au bout de 2 ans si un objectif d’abonnés n’est pas atteint. Ce dernier culmine à 1.5M d’ souscriptions. Pour autant, d’après les premiers chiffres donnés par Daniel Riolo, à l’heure actuelle, le diffuseur anglais n’auraient obtenu que 100 000 abonnements.

Outre la peur d’un nouveau scandale Mediapro, si DAZN n’atteint pas cet objectif, cela représente un manque à gagner pour les clubs de Ligue 1. En effet, 50M€ en plus (à partager) garniront les comptes des clubs de Ligue 1.

Les clubs de Ligue 1 à la rescousse

Dans une réunion organisée hier par la LFP, les présidents de Ligue 1 ainsi que les dirigeants de DAZN étaient réunis afin de trouver une solution contre le manque d’abonnements selon Foot Mercato.

Le premier angle d’attaque : le streaming illégal. Vincent Labrune, qui avait déjà évoqué ce problème, est rejoint par le président de Reims. « À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C’est insupportable. Aujourd’hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer », expliquait Jean-Pierre Caillot pour L’Équipe.

Second angle d’attaque : la revalorisation du produit. Très critiqués, les prix de DAZN, malgré leur nouvelle offre, semblent être un frein pour beaucoup de consommateurs de football. Déjà défendus par Laurent Nicollin, les prix ne sont pas le problème pour Jean-Pierre Caillot. « Lutter contre le piratage passe peut-être aussi par des grilles tarifaires plus attractives, même si les études montrent que le football français n’est pas plus cher que les autres », commençait-il. « Mais à force de répéter que c’est trop cher et que ce n’est pas assez bon, cela déprécie le produit », enchaînait le président rémois.

Le problème serait donc la critique de DAZN plus que l’augmentation considérable des prix effectués par le diffuseur anglais. Malgré leurs inquiétudes liées aux droits télé, les présidents ont réélu Vincent Labrune. Cependant, ils pensent malgré tout que DAZN peut s’en sortir.