Ligue 1 : le FC Nantes revient à la charge pour Luis Castro (USL Dunkerque) | OneFootball

Quelques jours après avoir formulé une première offre refusée par l’USL Dunkerque, Nantes a tenté une nouvelle approche pour s’attacher les services de Luis Castro. Mais alors que le club maritime ne compte pas lâcher l’affaire, le technicien portugais commencerait à s’agacer de la situation.

Le dossier Luis Castro à Nantes s’enlise

Grand artisan de la belle saison de l’USL Dunkerque, quatrième de Ligue 2 et demi-finaliste de la Coupe de France, Luis Castro est la priorité du FC Nantes pour succéder à Antoine Kombouaré, démis de ses fonctions peu après le clap de fin du précédent exercice. Sauf que les deux clubs sont loin d’avoir trouvé un terrain d’entente à propos de l’indemnité à débourser pour racheter les deux dernières années de contrat de l’ancien coach des U23 du Benfica.

Après avoir proposé 200 000 euros en début de semaine et essuyé un refus des dirigeants dunkerquois, Nantes a quelque peu rehaussé son offre en incluant des bonus de performance en fonction d’un maintien en Ligue 1 et d’une qualification… en Ligue des Champions selon l’Equipe. Pas de quoi faire flancher Demba Ba, qui a rejeté cette nouvelle offre d’un revers de main, lui qui attend 2 millions d’euros, soit le montant de la clause libératoire de Luis Castro.

Demba Ba est jusqu’ici inflexible au sujet de Luís Castro / Loic Baratoux/FEP/Icon Sport

Disposant déjà d’un accord contractuel avec Nantes, Luis Castro vivrait mal la situation et aurait déjà annoncé son souhait de tout mettre en oeuvre pour rejoindre les Canaris. Une situation qui n’est pas sans rappeler le bras de fer entre Le Havre et Reims l’an passé au sujet de Luka Elsner. Après de longues semaines de négociations, ce dernier avait fini par rejoindre le club champenois avec un succès pour le moins contrasté.

En attendant, Dunkerque a déjà sondé le marché pour trouver un successeur à Luis Castro. Preuve qu’un compromis entre les deux clubs est envisageable, même si l’accouchement sera sans doute douloureux.

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport