Ligue 1 : la DTA confirme les penaltys accordés à l’OL et Monaco | OneFootball

La Direction de l'arbitrage de la FFF a communiqué sur les penaltys accordés à Lyon et Monaco ce week-end.

Comme après chaque journée désormais, la Direction Technique de l’Arbitrage de la Fédération Française de Football (FFF) analyse certaines situations qui ont nécessité le recours à l'assistance vidéo durant le week-end en Ligue 1. À cette occasion, le penalty accordé en fin de match à l’AS Monaco lors de la claque infligée à l’Olympique de Marseille (3-0) lors de cette 29ème journée a été évoqué. Une décision qui a fait grincer des dents les Marseillais, après une nouvelle approximation de la défense phocéenne. « Sur un long renvoi du gardien monégasque, le ballon est dégagé en l'air par Dédic à l'entrée de sa surface de réparation. A la retombée du ballon, Embolo et le gardien marseillais tentent de le disputer. Dans son action au-dessus de l'attaquant pour dévier le ballon, le gardien ne parvient pas à toucher ce dernier et provoque la chute de l'attaquant en l'accrochant avec son bras gauche. L’arbitre décide de sanctionner cette faute en accordant un pénalty, sans carton. L’arbitre vidéo vérifie la chronologie de la situation, notamment les différents duels survenus. Le pénalty est confirmé » indique la 3F.

Selon cette dernière, l’international suisse « cherche clairement à jouer le ballon pendant toute la séquence, avec en particulier un regard essentiellement concentré sur celui-ci. Le gardien de but marseillais ne réussit pas à dévier le ballon et la faute qu'il commet est avérée, avec son bras gauche sur l'épaule gauche de l'attaquant monégasque qui amène ce dernier au sol. L'arbitre a analysé avec clairvoyance la situation, identifiant la faute et l'absence d'occasion de but "manifeste", au sens des Lois du jeu. Le pénalty était bien attendu, sans sanction disciplinaire. »

Pareillement pour l’OL à Auxerre

En déplacement à Auxerre, l’Olympique Lyonnais a dû attendre le retour des vestiaires pour ouvrir le score. Sur penalty. Parti à la limite du hors-jeu, Georges Mikautadze « en pleine maîtrise du ballon, pénètre dans la surface de réparation auxerroise, puis tente de crocheter le gardien sorti à sa rencontre. En cherchant à jouer le ballon au sol, le gardien entre alors en contact avec l’attaquant de façon illicite, et provoque la chute de ce dernier. L’arbitre accorde immédiatement un pénalty et considère que la faute du gardien anéantit une occasion de but manifeste : un carton jaune est alors délivré. L’arbitre vidéo vérifie la situation, y compris le possible hors-jeu initial, et valide ensuite la décision de l’arbitre » recontextualise la DTA, concernant la victoire sur le score de trois buts à un des Gones en Bourgogne.

« Les images confirment nettement la faute du gardien de but : malgré son intention de jouer le ballon, le gardien tacle irrégulièrement l'attaquant et le fait trébucher, annihilant ainsi l'action de l'attaquant. Par ailleurs, il s’agit bien ici de considérer cette faute comme un anéantissement d’une occasion de but "manifeste", au regard de la proximité entre le lieu de la faute et le but, du sens et de la vitesse du déplacement de l'attaquant, de la maîtrise du ballon par l'attaquant et du placement des autres défenseurs. Conformément à la loi 12, puisque le gardien a tenté de jouer le ballon, il devait être averti, et non exclu. La bonne décision a donc été prise sur le terrain. »

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